Les contraintes financières s’aggravent et le désir de consommer grandit. Economiste et haut fonctionnaire, les auteurs enjoignent la gauche à repenser le rapport à l’argent, à l’aune de la question du bonheur et du sens du travail, pour ne pas réitérer l’erreur de 2007 : négliger la priorité des Français, le pouvoir d’achat.
La gauche jouerait son rôle en proposant avec courage un idéal de société qui permette aux plus défavorisés de satisfaire leurs besoins et un projet politique alliant solidarité sociale et satisfaction du désir consommateur : accepter la société de consommation, c’est accepter que l’ouvrier puisse devenir bourgeois et le soutenir dans ce choix.