Nous revenons sur le deuxième anniversaire de la mort de Mahsa Amini, Kurde iranienne tuée pour un voile mal porté en Iran, et sur l’insurrection sans précédent qui s’en est suivie, autour du cri de ralliement : « Femme, vie, liberté! ». Cette révolte populaire et féministe a profondément changé la société iranienne, en dépit de la répression meurtrière. On en parle avec Vishka Asayesh, actrice iranienne, Aïda Tavakoli, doctorante et co-fondatrice de We Are Iranian Students et Farid Vahid, directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean Jaurès.
À un peu moins de deux mois de la présidentielle américaine, les Américains semblent plus divisés que jamais. Cela n’a pas toujours été le cas, rappelle Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos. Dans Les Etats-Unis au bord de la guerre civile ?, à paraitre le 4 octobre (L’Aube, Fondation Jean-Jaurès, 2024), l’auteur décrit le lent processus qui a mené à cette transformation du pays et évoque les options qui s’offrent aux Américains.
Un face-à-face télévisé peut-il changer la donne dans une élection serrée ? Éternel débat. Celui qui vient d’opposer en tout cas Kamala Harris à Donald Trump a tourné, aux dires des observateurs, à l’avantage de la candidate du parti Démocrate à la présidentielle de novembre. Oui mais voilà. Si chacun s’accorde à dire qu’elle réalise un sans-faute depuis sa désignation-surprise, la vice-présidente n’a pas pour autant creusé l’écart. Le scrutin s’annonce très serré. Pour en parler, notre invitée : Ludivine Gilli, auteure de « La révolution conservatrice aux États-Unis » aux éditions de l’Aube et directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la fondation Jean Jaurès.
Le 5 novembre 2024, les Américains voteront pour élire leur nouveau ou nouvelle présidente. Un choix entre la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump après une campagne déjà classée comme historique suite au retrait de l’actuel président Joe Biden cet été.
Le « journal de la démocratie » est présenté chaque semaine par le secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, Gilles Finchelstein, pour discuter des questions démocratiques. Le débat commence avec une revue de presse, soulignant les inquiétudes sur l’état de la démocratie, avec des titres alarmants de L’Humanité, le Telegraph et Le Monde.