Trois décennies après le génocide, beaucoup parlent désormais d’un Rwanda prospère, stable et heureux. Une étude de la Fondation Jean Jaurès sur l’économie rwandaise vient d’être publiée et offre un regard plus nuancé. « Le pari rwandais » est une étude signée Serge Dupuis, chercheur spécialisé sur l’Afrique des Grands Lacs. Il est notre invité.
Les voyants sont au rouge concernant la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes. Les exemples sont quotidiens. Ce mardi (17 septembre 2024), la présidente de la Commission européenne a reconnu qu’avec 40% de femmes dans sa nouvelle équipe, il y a « encore du travail à accomplir ». Les études montrent que le sexisme ne recule pas mais qu’au contraire, il s’ancre voire progresse. Et que dire des violences faites aux femmes, quelques semaines après la mort de l’athlète olympique ougandaise Rebecca Cheptegei brûlée vive par son ex-compagnon. Comment expliquer ces situations, sept ans après l’onde de choc du mouvement #MeToo ? Quelles sont les raisons d’espérer ?
Le « journal de la démocratie » est présenté chaque semaine par le secrétaire général de la fondation Jean-Jaurès, Gilles Finchelstein, pour discuter des questions démocratiques. Aujourd’hui, il nous parle des dernières nouvelles qui secouent l’Europe, avec notamment le départ du commissaire européen Thierry Breton, la présentation de la nouvelle commission ou encore le retour des contrôles aux frontières en Allemagne. L’Union européenne court-elle à sa perte ?
Nous revenons sur le deuxième anniversaire de la mort de Mahsa Amini, Kurde iranienne tuée pour un voile mal porté en Iran, et sur l’insurrection sans précédent qui s’en est suivie, autour du cri de ralliement : « Femme, vie, liberté! ». Cette révolte populaire et féministe a profondément changé la société iranienne, en dépit de la répression meurtrière. On en parle avec Vishka Asayesh, actrice iranienne, Aïda Tavakoli, doctorante et co-fondatrice de We Are Iranian Students et Farid Vahid, directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean Jaurès.
À un peu moins de deux mois de la présidentielle américaine, les Américains semblent plus divisés que jamais. Cela n’a pas toujours été le cas, rappelle Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos. Dans Les Etats-Unis au bord de la guerre civile ?, à paraitre le 4 octobre (L’Aube, Fondation Jean-Jaurès, 2024), l’auteur décrit le lent processus qui a mené à cette transformation du pays et évoque les options qui s’offrent aux Américains.
Un face-à-face télévisé peut-il changer la donne dans une élection serrée ? Éternel débat. Celui qui vient d’opposer en tout cas Kamala Harris à Donald Trump a tourné, aux dires des observateurs, à l’avantage de la candidate du parti Démocrate à la présidentielle de novembre. Oui mais voilà. Si chacun s’accorde à dire qu’elle réalise un sans-faute depuis sa désignation-surprise, la vice-présidente n’a pas pour autant creusé l’écart. Le scrutin s’annonce très serré. Pour en parler, notre invitée : Ludivine Gilli, auteure de « La révolution conservatrice aux États-Unis » aux éditions de l’Aube et directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la fondation Jean Jaurès.