Les élections régionales du 28 et 29 mars 2010 en Italie représentent une nouveauté dans le paysage politique italien. Le premier parti italien en ce moment est celui de l’abstention.
C’est un phénomène qui se produit en Italie pour la première fois dans de telles proportions : l’abstention se situe autour de 40 % si l’on compte aussi les bulletins blancs ou nuls. Par rapport aux élections régionales de 2005, on décompte presque trois millions de votants en moins. Ce sont 63,6 % des inscrits qui ont participé au vote (ce qui représente donc un recul de 7,9 points par rapport aux élections de 2005) : sur les 41 millions d’inscrits, 26 millions seulement ont voté, dont une partie a vu son bulletin considéré comme nul. Un tiers des électeurs n’exprime pas son choix et renonce à donner sa préférence.