Pour que vive l’histoire : les écrits de Madeleine Rebérioux

À l’occasion de la parution d’un volume regroupant, dans le cadre d’un partenariat entre les Éditions Belin, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Gabriel Péri, les nombreux articles, conférences et contributions de Madeleine Rebérioux, une rencontre a réuni des historiens de différentes générations pour rendre compte de l’apport de Madeleine Rebérioux à l’historiographie du socialisme.

Historienne majeure pour l’étude des sociétés françaises et européenne du XIXe siècle, Madeleine Rebérioux s’engagea aussi pour leur progrès et leur démocratisation. Elle mena des combats pour la justice sociale, pour les droits de l’homme, pour l’indépendance des peuples colonisés. Elle imagina des formes singulières d’écriture de l’histoire qui s’exprimèrent dans des articles, conférences, contributions et fragments aussi nombreux que pour certains incomparables. Cette rencontre a présenté leur édition aujourd’hui dans un volume unique, Pour que vive l’histoire, aux Éditions Belin, en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Gabriel Péri./sites/default/files/redac/commun/ehess_pour_que_vive_lhistoire_ok.pdf
 

PROGRAMME

Ouverture par Vincent Duclert (« Histoire d’un livre »), Marion Fontaine (« Madeleine Rebérioux à travers ses œuvres »), Gilles Candar (« L’économie du livre »), éditeurs de Pour que vive l’histoire

Histoire politique

Table ronde animée par Christophe Prochasson, directeur d’études à l’EHESS, directeur de Mil Neuf Cent, revue d’histoire intellectuelle : « Madeleine Rebérioux, un nouveau regard sur l’histoire du socialisme »

  • Adeline Blaszkiewicz-Maison, professeure agrégée d’histoire et doctorante à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne (CHS XXe siècle) : « De Jaurès au continent socialiste : diversité de la gauche dans l’œuvre de Madeleine Rebérioux »

  • Patrizia Dogliani, professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Bologne : « Madeleine Rebérioux et l’histoire du socialisme : du municipalisme à l’internationalisme »

  • Elisa Marcobelli, docteure en histoire à l’EHESS : « La gauche italienne face à la révolution de 1917 »

  • Frank-Olivier Poisson-Chauvin, doctorant en histoire, membre du GRHis de l’Université de Rouen : « Relire L’Internationale et l’Orient »

  • Étienne Rouannet, doctorant en histoire à l’EHESS-CESPRA : « Sur les pas de Gustave Rouanet. Faire des recherches buissonnières avec Madeleine Rebérioux »

Histoire sociale

Table ronde animée par Michelle Perrot, professeure émérite à l’Université Paris Diderot

  • Bastien Cabot, professeur agrégé d’histoire, doctorant à l’EHESS-Histoire et civilisations : « Madeleine Rebérioux. Socialisme, histoire sociale et jeux d’échelles »

  • Patrick Fridenson, directeur d’études à l’EHESS, ancien directeur du Mouvement social : « Madeleine Rebérioux, l’histoire du travail et de ce qu’il fait aux femmes et aux hommes »​

  • Catherine Moulin, professeure agrégée d’histoire : « Prendre le train avec Jean Jaurès et Madeleine Rebérioux »

Histoire culturelle

Table ronde animée par Gilles Candar, président de la Société d’études jaurésiennes

  • Sarah Al-Matary, maître de conférences en littérature à l’Université Lyon 2, UMR 5317 IHRIM : « Pratiques d’écriture de Madeleine Rebérioux »

  • Mélanie Fabre, élève de l’ENS-LSH et doctorante en histoire : « Femmes engagées dans l’éducation : une stratégie de contournement sur les traces de la citoyenneté sociale »

  • Anne-Solène Rolland, conservatrice en chef du patrimoine, directrice de la recherche et des collections au musée du Louvre : « L’histoire et le musée : actualité de Madeleine Rebérioux »

Conclusions

  • Dr Ellen Crabtree, Assistant Senior Tutor, Hatfield College : « Madeleine Rebérioux, de la thèse à la biographie »

 

  • Gilles Candar, au nom de l’équipe éditoriale et de la Société d’études jaurésiennes

 

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