De quoi Rocard est-il le nom ?

Que doit-on à Michel Rocard ? Que reste-t-il de ses idées, de sa manière ? Qui étaient et qui sont les rocardiens ? Pourquoi se réclame-t-on encore de lui ? Alain Bergounioux et Jean-François Merle ont dialogué avec Cécile Amar, journaliste à L’Obs, à l’occasion de la parution de Le Rocardisme. Devoir d’inventaire aux Éditions du Seuil.

À l’annonce de la mort de Michel Rocard, en juillet 2016, les hommages émus se sont mêlés à la nostalgie d’un destin politique inabouti. Émanant de tous les horizons, les mêmes mots sont sans cesse revenus : « fidélité à ses convictions », « intégrité », « rigueur », « vérité », « modernité », « inventivité », « humanisme » et « générosité ».

Si Michel Rocard a évolué avec le temps, de l’autonomie à la social-démocratie, du PSA au PS en passant par le PSU, le rocardisme est aussi une histoire collective. Plusieurs générations se sont reconnues dans son action. Pour la première fois, un livre en raconte l’histoire et en dresse le bilan.

Alain Bergounioux et Jean-François Merle, Le Rocardisme. Devoir d’inventaire, Éditions du Seuil, mai 2018.

 

 

 

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