Un autre monde est possible (tome I) : globalisation, gouvernance, développement

C’est dorénavant sur la scène mondiale et non plus seulement à l’intérieur des frontières que se déroule le combat entre un libéralisme du laissez-faire, générateur d’injustices et d’insécurité, et un socialisme moderne, ouvert et protecteur des droits des personnes.

Le groupe de travail «Globalisation, gouvernance et développement» de la Fondation était présidé par J-L. Bianco, son rapporteur était J-M. Sévérino. Il comprenait Benoît Coeuré, Pierre Jacquet et Gilles Nancy. Il a bénéficié de nombreux concours, notamment Emile-Robert Perrin, Jean-François Bayard, Béatrice Hibou, Sylvianne Guillaumont, Pierre Defraigne, Pascal Lamy, Geneviève Chaudeville-Murray, Jean Pisani-Ferry.

Ce rapport a l’ambition d’esquisser la voie qui permettrait de conduire ce combat. Nouer un contrat social planétaire, fondé sur les principes de justice, de démocratie, de durabilité et d’efficacité reposant sur trois piliers : 1. la mise en place de politiques – dans les domaines financier et commercial – qui répondent aux incohérences et aux insuffisances des marchés ; 2. le développement d’institutions démocratiques et rationnelles – un cadre de gouvernance clair et compréhensible par tous- dans lequel les hommes du monde entier puissent se reconnaître ; 3. la refonte des instruments financiers internationaux et de l’aide au développement, outil technique de gestion des biens publics globaux comme de la solidarité planétaire, semble nécessaire.

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