Surveiller et laisser périr. À quoi sert Frontex ?

L’actualité nous le montre douloureusement : le cas de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, plus connue sous le nom de Frontex, est emblématique du dilemme de la gestion des frontières européennes, entre protection du territoire et respect des droits humains. Devenue l’agent de la militarisation des frontières européennes, contribuant à la perception de l’Europe comme d’une forteresse assiégée, Frontex est au cœur d’enjeux qui la dépassent et doit se réformer pour résoudre les situations dangereuses aux portes de l’Europe.

Table des matières

Résumé

Méthode

Introduction

Frontex : une agence au développement exponentielle
Aux origines de Frontex : la gestion des risques
L’évolution de Frontex au fil d’une succession de « crises migratoires »

Les raisons des défaillances de Frontex
Un manque flagrant d’attention accordée au respect des droits humains
Frontex, une autre grande muette

Une vision et des pratiques à réinventer pour Frontex et l’Europe
Un double discours, entre sécurisation et respect des droits de l’homme
Pour une nouvelle politique migratoire européenne, plus juste

Conclusion

L’auteur :
Gustav Fiere est expert associé à la Fondation Jean-Jaurès.

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