Peut-on reprendre le contrôle d’une mondialisation débridée dont les dégâts se font sentir chaque jour sur la démocratie, l’environnement et la justice sociale ? Oui, grâce aux nations, selon David Djaïz, car elle restent les leviers les plus efficaces pour ne plus être les témoins impuissants des dérèglements en cours. Il en a parlé à la Fondation à l’occasion de la présentation en avant-première de son nouveau livre, aux côtés de Jérôme Fourquet.
David Djaïz est haut fonctionnaire, enseignant à Sciences Po et expert associé à la Fondation Jean-Jaurès. Il est venu présenter son nouveau livre, Slow démocratie. Comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main (Allary, octobre 2019).
Il en a discuté aux côtés de Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégie d’entreprise de l’Ifop, auteur de L’Archipel français. Naissance d’une nation multiple et divisée (Seuil, 2019).
La rencontre était animée par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès.