Les gauches et l’international (XIXe – XXIe siècles)

La Fondation a été partenaire de deux programmes de recherche dont elle souhaite valoriser le bilan scientifique et les perspectives ouvertes tant du côté de l’histoire politique et de l’histoire des idées que de celles des relations internationales : d’une part le séminaire Eurosoc à l’université de Rouen, qui a visé depuis 2016 à établir et consolider un réseau de recherche sur l’histoire du socialisme européen (des années 1870 à l’avant 1914) aux niveaux régional, national et européen ; d’autre part le séminaire « les gauches et l’international, XXe – XXIe siècles » initié en 2017 au Centre d’histoire de Sciences Po, qui proposait d’explorer l’histoire des familles politiques socialistes, sociales-démocrates et communistes dans la perspective des relations internationales et transnationales.

L’introduction, qui opère un retour sur ces deux séminaires pluriannuels, rassemble les interventions de :

 

 

La première table-ronde, intitulée « Gauche, internationalisme et nation », est animée par Jean-Numa Ducange (université de Rouen) et réunit :

  • Nicolas Delalande, Centre d’histoire de Sciences Po, Paris : « Les dilemmes de la solidarité internationale. Retour sur un demi-siècle d’expériences et de débats au sein du mouvement ouvrier (1860-1914) »
  • Héloïse Kiriakou, université Paris 1 Panthéon Sorbonne : « Gauche, internationalisme et nation : exemples africains »
  • Romain Robinet, université d’Angers : « Une grande lueur à l’ouest ? La Révolution mexicaine : échos européens, lectures américaines (1910-1940) »
  • Céline Marangé, Institut de recherches stratégiques de l’École militaire, Paris : « Communisme et construction nationale au Vietnam »

 

 

La deuxième table-ronde, intitulée « Gauche et mouvements sociaux », est animée par Mathieu Fulla (Sciences Po Paris) et Michele Di Donato (université de Pise) et réunit :

  • Gerd Rainer Horn, Centre d’histoire de Sciences Po, Paris : « Les Gauches et les mouvements sociaux dans les années 1960 et 1970 »
  • Emeline Fourment, Centre d’études européennes, Sciences Po Paris : « Les conditions de transnationalisation des idées féministes. Réflexion à partir des milieux libertaires montréalais et berlinois »
  • Renaud Bécot, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) : « Un nouvel internationalisme ? Les gauches et la question écologique »

 

 

    La conclusion est assurée par Marc Lazar, professeur des universités en histoire et sociologie politique (Sciences Po Paris).

     

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