Le cyclone Chido a causé la mort de 39 personnes et d’importants dégâts matériels le 14 décembre dernier. Racha Mousdikoudine, présidente de l’association Mayotte a soif, engagée dans la lutte contre le manque d’accès à l’eau potable et la gestion de crise à Mayotte, rappelle que les besoins vitaux de la population (en eau, alimentation, logement) étaient déjà criants avant la catastrophe naturelle. Elle en appelle à l’engagement des pouvoirs publics et à la nécessité d’associer les citoyens alors même que les discussions autour du projet de loi d’urgence pour Mayotte semblent en avoir fait fi.
Elle est interrogée par Jeanne Belanyi, directrice de l’Observatoire des outre-mer de la Fondation Jean-Jaurès.