Le génocide des Rwandais tutsi, dont les racines plongent dans l’histoire coloniale du Rwanda, constitua le projet politique d’une minorité extrémiste déterminée à se maintenir au pouvoir.
Dans cet essai, Quentin Rolland, spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs, en démonte implacablement les rouages. Il plaide ainsi, sans tomber dans la condamnation extrême de ce que fut alors le rôle de l’Etat français, pour une reconnaissance sans complaisance des responsabilités réelles de la France.