La diminution des dotations de l’Etat aux collectivités locales les conduit à poursuivre leurs efforts en faveur de la performance publique, dans un contexte où le modèle de la gouvernance à plusieurs niveaux est le cadre incontournable de la modernisation de l’action publique territoriale.
Pour respecter cette logique de performance, la gouvernance locale se doit d’asseoir sa légitimité. C’est en ce sens que la MAPAM instaure des conférences territoriales d’action publique, qui permettent de débattre et de définir les modalités d’attributions de compétences.
Cette logique de concertation et de légitimité s’illustre également par l’instauration du conseiller départemental, et par l’élection au suffrage universel des conseillers communautaires, qui sont autant de mesures qui favorisent la lisibilité et l’implication citoyenne dans la décision politique.
On constate donc que dans un contexte financier difficile, le critère d’efficience, c’est-à-dire le rapport moyens/résultats, tend à prendre le pas sur les autres. Pourtant, les enjeux de légitimité et d’efficacité sont essentiels en matière de gouvernance.