Pas de transition numérique sans représentation

Face à la transition numérique croissante de l’économie et du monde du travail, il est indispensable de penser l’implication des travailleurs. Dans cette note, Justin Nogarede, conseiller en politique numérique à la FEPS, analyse la situation au sein de l’Union européenne, les risques de la déqualification des salariés, de la surveillance croissante du travail et du contrôle de la main-d’œuvre ainsi que la nécessité de créer de nouvelles institutions paneuropéennes et des collaborations entre les syndicats, les universités, la société civile et les autorités.

Cette note constitue le deuxième volet du travail de réflexion sur le numérique, piloté par la FEPS, auquel la Fondation Jean-Jaurès est associée aux côtés de la Fondation Friedrich-Ebert, la Fondation Pietro Nenni et la Fondation Pablo Iglesias.
Découvrez la première note : Régulation des plateformes numériques : prendre leur pouvoir au sérieux (17 février 2021)

Table des matières

Introduction

Les algorithmes au travail : tendances, risques et opportunités
Un taylorisme sous stéroïdes ?
Plus de contrôle, moins de responsabilité : les risques de la gestion algorithmique

Protéger les données, responsabiliser les salariés : le potentiel du RGPD
La protection des données des salariés : manque de sensibilisation, manque d’application
Pour un syndicalisme militant
Opportunités : les dispositions clés du RGDP pour responsabiliser les employés

La transition numérique au travail : de la protection des données à la gouvernance des données
À données plurielles, gouvernance collective
Solutions collectives : droit à l’information et à la codétermination
Calendrier législatif de l’Union européenne – régir les données et les algorithmes

Recommandations : enforcer les capacités institutionnelles

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