La Tchétchénie de Kadyrov : utilité et risques pour Poutine

Alors que Vladimir Poutine poursuit sa guerre en Ukraine, Jean-Baptiste Ronzon, consultant en affaires publiques, rappelle les relations fortes entre le président russe et celui de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, et analyse en quoi ces liens constituent un élément important de la stratégie politique intérieure mais aussi internationale du maître du Kremlin.

Le 26 février 2022, le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a annoncé l’envoi de 10 000 combattants en Ukraine afin d’appuyer l’offensive lancée par Vladimir Poutine contre son voisin. Quatre jours plus tard, ses soldats ont été déployés sur le territoire ukrainien.

Mais qui est Kadyrov et quels sont ses liens avec le dirigeant russe ?

Ramzan Kadyrov : le bras armé de la diplomatie russe

Nul besoin de ce nouvel épisode pour comprendre que l’influence de Ramzan Kadyrov s’étend bien au-delà du Caucase. En effet, celui qui dirige la Tchétchénie depuis 2007 a un impact considérable sur la politique étrangère russe. Ramzan Kadyrov dispose de trois ressources qu’il met abondamment à disposition de Vladimir Poutine1Pavel Luzin, Ramzan Kadyrov: Russia’s Top Diplomat, Riddle, 19 avril 2018. en échange d’une immunité politique pour lui et ses proches collaborateurs : ses relations personnelles avec des hommes politiques du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ; ses forces militaires personnelles dont le récent déploiement en a été la confirmation ; et son influence sur les diasporas tchétchènes très nombreuses au sein de l’Union européenne (UE) notamment (ils seraient entre 15 et 20 000 en France).

Majoritairement utilisé par Poutine dans ses relations avec le monde islamique conservateur, Kadyrov a ainsi organisé de nombreux sommets internationaux sur son territoire et accueilli le Kazakhstan (2007), l’Arabie saoudite (2007, 2009 et 2015), la Libye (2010), la Jordanie (2011) et les Émirats arabes unis (2010, 2011, 2013 et 2016). Il a également rencontré des dirigeants du Moyen-Orient lors de leurs visites en Russie : le dictateur libyen Mouammar Kadhafi (2008), le roi Abdallah II de Jordanie (2014 et 2015), le prince héritier d’Abou Dhabi (2015), le vice-président d’Afghanistan, Abdul Rashid Dostum (2015) et l’émir du Qatar (2016).

Ces liens particuliers avec le monde islamique découlent directement des connexions que son père, Akhmad Kadyrov, entretenait avant son assassinat en mai 2004. Son conseiller d’alors en matière de politique étrangère, Ziyad Sabsabi, est aujourd’hui le principal responsable de la politique étrangère de son fils.

Mais Kadyrov ne se contente pas d’aider politiquement le régime de Vladimir Poutine, il prend aussi part directement aux opérations extérieures de la Russie (il faut rappeler que la Tchétchénie fait partie de la Fédération de Russie et qu’il est naturel que les combattants tchétchènes participent à l’effort de guerre de leur pays). Ainsi, en 2006, les forces tchétchènes sont envoyées en Libye, en 2008 elles participent à la guerre en Géorgie2« Guerre en Ukraine : les combattants tchétchènes, armes psychologiques de la Russie », L’Express, 5 mars 2022 (consulté le 17 mars 2022)., en 2014 elles sont (déjà) déployées en Ukraine3« Des forces tchétchènes sont parties combattre en Ukraine », La Croix, 21 août 2014 (consulté le 17 mars 2022)., puis en Syrie et en Irak où elles prendront part à l’offensive russe avant même qu’elle ne commence officiellement en 2015.

Des interventions qui traduisent les liens forts unissant les deux régimes

Outre cet aspect diplomatique, des liens forts unissent Poutine et Kadyrov en matière de politique intérieure. En effet, le régime de Vladimir Poutine a besoin du soutien populaire pour assurer sa légitimité sans recourir à un appareil répressif. Sa popularité étant en déclin dans les principales villes, le régime doit compter sur les « périphéries », c’est-à-dire les régions rurales et les républiques ethniques4« L’islam de Russie. Équilibrer sécurisation et intégration », IFRI, décembre 2021..

Les républiques musulmanes (dont la Tchétchénie fait partie avec l’Ingouchie, le Daghestan, la Kabardino-Balkarie, le Tatarstan et le Bachkortostan) jouent un rôle clé dans la stabilité électorale du régime5Theodore Gerber, « Political and Social Attitudes of Russia’s Muslims: Caliphate, Kadyrovism, or Kasha ? » PONARS Eurasia Policy Memo, 5 avril 2017.. Ainsi, si l’on étudie les résultats des cinq dernières élections présidentielles (entre 2000 et 2018), ainsi que ceux des quatre dernières élections législatives (entre 2003 et 2016), on se rend compte que ces républiques musulmanes votent en moyenne à 84% en faveur de Vladimir Poutine (Dmitri Medvedev en 2008) et de son parti Russie unie6Samuel A. Sorokin, « Eurasianism and Political Islam in Russia: Ethnoreligious Identities in Transformation, 1990-2020 », thèse de doctorat, European University Institute, 2021., et diffèrent ainsi de manière radicale avec le reste du pays. En effet, lors des quatre dernières élections présidentielles, Vladimir Poutine a obtenu en moyenne 88,5% des suffrages exprimés dans ces républiques, contre 67% à l’échelle nationale. Pour les élections législatives, Russie unie y a récolté en moyenne 79,5% des voix, contre 55,86% à l’échelle nationale7Ibid..

Ce soutien, loin d’être démocratique, s’explique par les stratégies mises en œuvre par les dirigeants de ces républiques : fraudes massives lors des élections, pression sur les populations afin qu’elles se déplacent et votent en faveur du régime, etc8« L’islam de Russie. Équilibrer sécurisation et intégration », op. cit., 2021.

Mais leur rôle ne s’arrête pas là. Elles ont également une place stratégique, la Tchétchénie en tête, dans l’institutionnalisation progressive des valeurs conservatrices mises en œuvre par le régime9Ibid. Comme détaillé par plusieurs articles de l’IFRI10Marlène Laruelle, « Kadyrovism: Hardline Islam as a Tool of the Kremlin ? », Russie.Nei.Visions, n°99, IFRI, mars 2017 ; « L’islam de Russie. Équilibrer sécurisation et intégration », op. cit., 2021.11, l’idéologie de Kadyrov mêle, d’une part, un patriotisme militant faisant l’apologie du président Poutine et des références classiques à la Russie en tant que pays orthodoxe et ethniquement slave et, d’autre part, un islam ultraconservateur inspiré par le puritanisme islamique et un fort anti-occidentalisme. D’une manière générale, l’islam de Russie soutient activement le tournant conservateur du régime : les musulmans du Caucase du nord sont plus nombreux que le reste de la population à s’opposer au financement étranger des ONG nationales qui supervisent les élections ou travaillent sur les questions environnementales, ainsi qu’à exprimer leur antipathie à l’égard des homosexuels12« Values-Based Legitimation in Authoritarian States: Top-Down versus Bottom-Up Strategies, the Case of Russia (Legitruss) », financé par le Research Council of Norway, projet n° 300997..

Quels risques pour Vladimir Poutine et la Russie ?

Après deux guerres d’une extrême violence (1994-1996 et 1999-2009)13Anne Le Huérou et Aude Merlin, « La Tchétchénie de Kadyrov, atout ou menace pour l’État russe ? », Revue Défense nationale, vol. 802, n°7, 2017, pp. 177-184. Les auteures tiennent compte de la fin officielle de « l’opération antiterroriste » sur l’ensemble du territoire de la Tchétchénie., Moscou a progressivement doté la Tchétchénie d’une très large autonomie au point que certains qualifient la république d’« État dans l’État » ou d’« étranger de l’intérieur »14Chechnya the Inner Abroad, International Crisis Group, juillet 2015.. De 2004 à 2015, Kadyrov a progressivement subordonné l’ensemble des groupes armés à son pouvoir personnel, rendant difficile aujourd’hui de savoir si ces forces sont à son service ou bien à celui de l’État russe. Cette ambivalence s’explique par la stratégie mise en place par Moscou en 2004 pour pacifier la république à la fin du deuxième conflit. Kadyrov est alors chargé d’enrôler le plus grand nombre possible « d’hommes en armes »15Anne Le Huérou et Aude Merlin, article cité, 2017. (aussi bien des anciens combattants séparatistes que les forces loyales à Moscou) jusqu’à la constitution d’un appareil de sécurité estimé en 2016 à 20 ou 30 000 hommes16Ibid.. La réforme initiée par Vladimir Poutine au début de l’année 2016 afin de regrouper sous tutelle fédérale l’ensemble des forces militarisées du ministère de l’Intérieur est loin de lui avoir permis de reprendre le contrôle total de ces forces, et on ignore actuellement comment elles se comporteraient si Moscou souhaitait se débarrasser de Ramzan Kadyrov ou si des changements devaient intervenir au sein des autorités russes. Il est clair aujourd’hui que l’hyperpersonnalisation de ce système de pouvoir, qui repose sur les très bonnes relations qu’entretiennent Poutine et Kadyrov, fait peser un risque sur le Kremlin ; certains observateurs avançant que le dirigeant tchétchène ne survivrait pas au départ de son mentor et qu’une nouvelle période de violences pourrait alors s’ouvrir.

Cette large autonomie est également politique et institutionnelle. En effet, les violences perpétrées par les kadyrovsty17Terme russe désignant les membres des forces de sécurité de Kadyrov. et leurs violations des droits fondamentaux, au regard du droit russe ou international, restent largement impunies. C’est le cas des enlèvements, séquestrations, actes de torture, disparitions et exécutions extrajudiciaires, violences contre les homosexuels18« Homosexualité : en Tchétchénie, ‘’tout comportement minoritaire est rendu impossible’’ », Le Monde, 12 avril 2017 (consulté le 23 mars 2022). (l’homosexualité n’existe pas en Tchétchénie selon Kadyrov19« Pour le leader tchétchène, il n’y a pas de gays dans son pays », BFM TV, 15 juillet 2017 (consulté le 23 mars 2022).), alors que ces actes sont parfois menés sans l’aval de Moscou et servent le chef de la République tchétchène dans ses opérations de répression contre des critiques du régime. Le système judiciaire local ou fédéral adopte, la plupart du temps, une position conciliante avec le régime, rallongeant la durée des procédures et ne prononçant que très rarement des condamnations contre les auteurs de ces faits.

Enfin, la question religieuse est également centrale. Kadyrov a su élaborer une idéologie qui repose sur un islam ultraconservateur, différent de l’islam traditionnel de Russie par ses influences (il serait inspiré à la fois du folklore tchétchène et de la tradition soufie20« L’islam de Russie. Equilibrer sécurisation et intégration », IFRI, décembre 2021.), et son interprétation stricte des normes religieuses et de la charia. Au sein du régime de Grozny, la consommation d’alcool est encadrée, le port du voile est quasiment obligatoire en public pour les femmes, les jeux d’argents sont interdits, la diffusion de musique occidentale est contrôlée et Kadyrov a pris plusieurs fois position pour que les crimes d’honneur21« Tchétchénie : Les crimes « d’honneur » encouragés par le président Kadyrov », France 24, 11 décembre 2020 (consulté le 23 mars 2022). ou la polygamie22« La polygamie ‘’n’a jamais disparu’’ de Tchétchénie, assure Kadyrov », La Presse, 24 avril 2018 (consulté le 23 mars 2022). soient autorisés. La radicalisation de certains individus au sein de la population est également prise au sérieux par Moscou, qui s’est servi du conflit irako-syrien pour encourager le départ des djihadistes dès la fin de l’année 201323« The North Caucasus Insurgency and Syria: An Exported Jihad? », International Crisis Group, 16 mars 2016. et dont le retour constitue un défi aussi bien pour Vladimir Poutine que Ramzan Kadyrov.

Qu’attendre de leur coopération en Ukraine ?

Cette coopération entre Moscou et Grozny est de nouveau palpable en Ukraine après l’envoi de troupes par Kadyrov dès le début de l’offensive. Toutefois, on peut s’interroger sur l’efficacité réelle de cette opération. En effet, les kadyrovsty jouissent d’une image qui semble avant tout destinée à alimenter la propagande russe et soutenir la guerre psychologique que mène la Russie à l’Ukraine24« Russia Tries to Terrorize Ukraine With Images of Chechen Soldiers », Foreign Policy, 26 février 2022 (consulté le 25 mars 2022).. Cette image a été construite par les organes de propagande du Kremlin, RT en tête, qui ont exploité les précédents crimes de guerre de ces troupes pour embellir leur létalité et férocité.

Dans la réalité, on peut douter de leur efficacité opérationnelle25« The Kadyrovtsy: Putin’s Force Multiplier or Propaganda Tool? », Newsline Institute, 4 mars 2022 (consulté le 23 mars 2022).. Ces troupes semblent mal préparées (de nombreux observateurs ont souligné le manque de praticité évident des uniformes et de l’équipement des kadyrovsty, le noir de leur camouflage n’étant pas adapté au terrain ukrainien) et mal entraînées en raison de leurs fréquentes réorganisations et fragmentations26Tomáš Šmíd & Miroslav Mareš, « 27‘Kadyrovtsy’: Russia’s Counterinsurgency Strategy and the Wars of Paramilitary Clans »28, Journal of Strategic Studies, 38:5, 2015, pp. 650-677.. Par ailleurs, elles sont avant tout habituées à lutter contre des cellules d’insurgés tchétchènes et non contre une armée régulière, entraînée et bien équipée. De plus, alors qu’elles auraient été envoyées avec une liste de cibles à viser, des rapports confirmés par le gouvernement ukrainien font état de trois tentatives d’assassinat ratées sur Volodymyr Zelensky29« Volodymyr Zelensky survives three assassination attempts in days », The Times, 3 mars 2022 (consulté le 25 mars 2022). ; dans un cas, les forces spéciales tchétchènes seraient à l’origine de la tentative mais auraient été « neutralisées »30« Elite Chechen hit squad sent to assassinate Volodymyr Zelensky ‘eliminated’, says Ukraine », The Telegraph, 1er mars 2022 (consulté le 25 mars 2022).

Cette guerre de propagande est dangereuse pour les forces tchétchènes elles-mêmes et risque de venir aggraver ses limites opérationnelles. Les premières conséquences d’une telle stratégie sont déjà perceptibles. Ainsi, les photographies diffusées par les forces tchétchènes ont pu servir de renseignement aux forces ukrainiennes. Cela les a notamment aidés à préparer l’embuscade près de Hostomel au cours de laquelle le général tchétchène Tushayev a été tué le 26 février dernier31« The Kadyrovtsy: Putin’s Force Multiplier or Propaganda Tool? », Newsline Institute, 4 mars 2022 (consulté le 23 mars 2022)..

Conclusion 

L’envoi de troupes tchétchènes dès le début de l’offensive russe en Ukraine n’était pas une surprise. Vladimir Poutine a utilisé Ramzan Kadyrov et ses hommes à plusieurs reprises comme bras armé de sa politique étrangère. Leur présence dans le Donbass dès 2014 rendait également cette intervention davantage probable.

Elle met en lumière les liens forts qui unissent les deux régimes mais illustre également la fragilité de cette entente. En effet, l’hyperpersonnalisation de ce système de pouvoir vient seulement gommer les tensions qui existent encore au sein de la société tchétchène. La large autonomie accordée à Kadyrov permet encore de les faire taire, mais pour combien de temps encore ?

Alors que la Syrie avait déjà été le théâtre de règlement de comptes intra-tchétchène, l’Ukraine pourrait aussi le devenir. On estime ainsi que 200 à 300 combattants tchétchènes indépendantistes32« Les combattants tchétchènes, armée islamiste de Poutine », L’Orient – Le jour, 3 mars 2022 (consulté le 25 mars 2022). auraient rejoint les rangs ukrainiens, illustrant de facto le croisement des rhétoriques anticoloniale et islamiste et rappelant que la menace pour la sécurité russe persiste encore aujourd’hui.

  • 1
    Pavel Luzin, Ramzan Kadyrov: Russia’s Top Diplomat, Riddle, 19 avril 2018.
  • 2
    « Guerre en Ukraine : les combattants tchétchènes, armes psychologiques de la Russie », L’Express, 5 mars 2022 (consulté le 17 mars 2022).
  • 3
    « Des forces tchétchènes sont parties combattre en Ukraine », La Croix, 21 août 2014 (consulté le 17 mars 2022).
  • 4
    « L’islam de Russie. Équilibrer sécurisation et intégration », IFRI, décembre 2021.
  • 5
    Theodore Gerber, « Political and Social Attitudes of Russia’s Muslims: Caliphate, Kadyrovism, or Kasha ? » PONARS Eurasia Policy Memo, 5 avril 2017.
  • 6
    Samuel A. Sorokin, « Eurasianism and Political Islam in Russia: Ethnoreligious Identities in Transformation, 1990-2020 », thèse de doctorat, European University Institute, 2021.
  • 7
    Ibid.
  • 8
    « L’islam de Russie. Équilibrer sécurisation et intégration », op. cit., 2021.
  • 9
    Ibid
  • 10
    Marlène Laruelle, « Kadyrovism: Hardline Islam as a Tool of the Kremlin ? », Russie.Nei.Visions, n°99, IFRI, mars 2017 ; « L’islam de Russie. Équilibrer sécurisation et intégration »,
  • 11
  • 12
    « Values-Based Legitimation in Authoritarian States: Top-Down versus Bottom-Up Strategies, the Case of Russia (Legitruss) », financé par le Research Council of Norway, projet n° 300997.
  • 13
    Anne Le Huérou et Aude Merlin, « La Tchétchénie de Kadyrov, atout ou menace pour l’État russe ? », Revue Défense nationale, vol. 802, n°7, 2017, pp. 177-184. Les auteures tiennent compte de la fin officielle de « l’opération antiterroriste » sur l’ensemble du territoire de la Tchétchénie.
  • 14
    Chechnya the Inner Abroad, International Crisis Group, juillet 2015.
  • 15
    Anne Le Huérou et Aude Merlin, article cité, 2017.
  • 16
    Ibid.
  • 17
    Terme russe désignant les membres des forces de sécurité de Kadyrov.
  • 18
    « Homosexualité : en Tchétchénie, ‘’tout comportement minoritaire est rendu impossible’’ », Le Monde, 12 avril 2017 (consulté le 23 mars 2022).
  • 19
    « Pour le leader tchétchène, il n’y a pas de gays dans son pays », BFM TV, 15 juillet 2017 (consulté le 23 mars 2022).
  • 20
    « L’islam de Russie. Equilibrer sécurisation et intégration », IFRI, décembre 2021.
  • 21
    « Tchétchénie : Les crimes « d’honneur » encouragés par le président Kadyrov », France 24, 11 décembre 2020 (consulté le 23 mars 2022).
  • 22
    « La polygamie ‘’n’a jamais disparu’’ de Tchétchénie, assure Kadyrov », La Presse, 24 avril 2018 (consulté le 23 mars 2022).
  • 23
    « The North Caucasus Insurgency and Syria: An Exported Jihad? », International Crisis Group, 16 mars 2016.
  • 24
    « Russia Tries to Terrorize Ukraine With Images of Chechen Soldiers », Foreign Policy, 26 février 2022 (consulté le 25 mars 2022).
  • 25
    « The Kadyrovtsy: Putin’s Force Multiplier or Propaganda Tool? », Newsline Institute, 4 mars 2022 (consulté le 23 mars 2022).
  • 26
    Tomáš Šmíd & Miroslav Mareš,
  • 27
    ‘Kadyrovtsy’: Russia’s Counterinsurgency Strategy and the Wars of Paramilitary Clans
  • 28
    , Journal of Strategic Studies, 38:5, 2015, pp. 650-677.
  • 29
    « Volodymyr Zelensky survives three assassination attempts in days », The Times, 3 mars 2022 (consulté le 25 mars 2022).
  • 30
    « Elite Chechen hit squad sent to assassinate Volodymyr Zelensky ‘eliminated’, says Ukraine », The Telegraph, 1er mars 2022 (consulté le 25 mars 2022).
  • 31
    « The Kadyrovtsy: Putin’s Force Multiplier or Propaganda Tool? », Newsline Institute, 4 mars 2022 (consulté le 23 mars 2022).
  • 32
    « Les combattants tchétchènes, armée islamiste de Poutine », L’Orient – Le jour, 3 mars 2022 (consulté le 25 mars 2022).

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