« Qu’y-a-t-il qui de vivant et qu’y-a-t-il de mort dans la social-démocratie », demandait Tony Judt dans un de ses derniers textes ? Fabien Escalona y répond : la social-démocratie n’est pas morte en tant que force électorale, mais si elle veut préserver son cœur identitaire, elle devra apporter de nouvelles réponses à la question sociale.
L’annonce de la fin de la social-démocratie est un thème récurrent. Sans prétendre à de vaines prédictions, Fabien Escalona, doctorant au laboratoire Pacte-PO (Grenoble), revisite l’histoire de la social-démocratie et esquisse quelques défis prévisibles qui s’imposeront à elle, entre la difficile appropriation du thème écologique, le choix à faire entre l’acception d’une « rigueur juste » ou une confrontation avec les marchés financiers et le nécessaire renouvellement des formes de solidarité.