Faire partager le dialogue social – La lettre de l’Observatoire du dialogue social

Avenir du modèle social français, système d’accueil du jeune enfant, création d’un nouveau secteur professionnel, accord salarial 2022 de l’UNSA Naval Group, ordonnances Macron, loi Pacte, participation : tous les sujets qui font l’actualité du dialogue social et du travail syndical sont abordés dans cette dernière lettre de l’Observatoire du dialogue social de la Fondation

Faire partager le dialogue social, c’est la raison d’être de l’Observatoire du dialogue social. Nous y contribuons par la publication régulière de cette lettre et par les études que nous éditons avec la Fondation Jean-Jaurès. La diversité des membres de l’Observatoire (syndicalistes CFDT, CFTC, CGC, UNSA, experts, avocats, chercheurs, sociologues, cabinets de conseil, universitaires…) permet des échanges, des réflexions, dans le respect mutuel des sensibilités différentes.

Nous comptons bien sûr poursuivre sur cette voie dans le nouveau contexte issu des élections présidentielles, des futures élections législatives et de la constitution d’un nouveau gouvernement.

Encore une fois, un dialogue constructif à tous niveaux, public comme privé, devrait permettre de répondre à l’urgence salariale, aux conditions de travail, aux questions d’égalité et de discrimination, et à faire cause commune contre le réchauffement climatique.

Mais nous voudrions aussi porter notre réflexion sur la thématique : « les éloigné·e·s du dialogue social et des syndicats ». On connaît tous les difficultés de l’action syndicale… Il s’agit de dresser un état de la situation sur cette question, de faire émerger des idées, des expériences, qui permettraient de sensibiliser celles et ceux qui sont très loin de l’action syndicale et des bénéfices des accords et du dialogue social.

Comment informer, contacter, sensibiliser les salarié·e·s des TPE, des moyennes entreprises, celles et ceux qui, de contrat court en contrat court, restent quelques jours ou quelques mois en entreprise, qui enchaînent petits boulots et périodes de chômage ? Ce raisonnement peut s’appliquer aussi aux agents de la fonction publique.

Le contexte politique nous semble opportun pour mener un tel travail. De nombreux salarié·e·s et même de citoyens ont le sentiment d’être laissés-pour-compte et ne croient plus à la démocratie représentative. Le syndicalisme réformiste sur son terrain a un rôle essentiel à jouer pour que ces « éloigné·e·s du syndicalisme » soient reconnu·e·s, représenté·e·s et pourquoi pas s’engagent à leur niveau. Ceci nécessite sans doute une transformation profonde des pratiques de toutes et tous. Nous essaierons de mener à bien cette réflexion avec humilité et en essayant d’y associer tous les acteurs avec leurs sensibilités différentes.

Vous pouvez :

  • avoir un contact avec un·e responsable de l’Observatoire du dialogue social, en écrivant à l’adresse mail observatoiredudialoguesocial@gmail.com ou postale : Fondation Jean Jaurès – Observatoire du dialogue social, 12 cité Malesherbes 75009 Paris.

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