Après vingt années à la tête de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan est-il affaibli ? L’opposition est-elle en situation de prendre le pouvoir ? À l’approche des élections présidentielle et législatives en Turquie organisées le 14 mai, Nicolas Monceau, maître de conférences en science politique à l’Université de Bordeaux et chercheur associé à l’Institut français d’études anatoliennes-Georges Dumézil (Istanbul, Turquie), revient sur le déroulement de la campagne et sur les enjeux intérieurs et régionaux de ces scrutins.
Il est interrogé par Alexandre Minet, coordinateur du secteur International de la Fondation.