Pour tous les mouvements socialistes, la Grande Guerre et la révolution bolchevique provoquent une rupture profonde qui les transforment radicalement et les font basculer dans le XXe siècle. Un numéro des Cahiers Jaurès publié avec le soutien de la Fondation éclaire à cette époque charnière les chemins qui s’ouvrent aux mouvements socialistes et ouvriers à l’issue de la guerre, grâce aux renouvellements de l’histoire sociale, intellectuelle et politique, dans une perspective transnationale. Ce numéro des « Cahiers Jaurès » est présenté par Emmanuel Jousse, et mis en débat avec Adeline Blaszkiewicz-Maison, Quentin Gasteuil et Marion Labeÿ.
Cahiers Jaurès, janvier-juin 2021, n° 239-240
Les possibles des mondes ouvriers et socialistes : table des matières
- Les possibles des mondes ouvriers et socialistes (1917-1923) : une introduction, Emmanuel Jousse
- Aperçu des fonds privés conservés aux Archives nationales relatifs au militantisme de gauche durant la Première Guerre mondiale et le début des années 1920, Vivien Barro
- Le dandysme des tranchées : l’expérience de guerre et la genèse du groupe surréaliste, Romain Ducoulombier
- Une déprise du politique ? Léon Rosenthal (1917-1923), Vincent Chambarlhac
- Andrea Caffi et la révolution bolchévique. Une crise personnelle au « crépuscule de la civilisation européenne » (1917-1923), Marion Labeÿ
- Du SPD à la SFIO : les logiques sociales de la carrière politique de cinq députés socialistes alsaciens, Franck Schmidt
- Les possibles de la révolution allemande (1917-1923), Nicolas Patin
- Dans le sillage d’Albert Thomas : les réseaux socialistes réformistes de l’OIT, Adeline Blaszkiewicz-Maison
- La SFIO en 1919 : Wilson et la Société des Nations, Elisa Marcobelli
- Où s’arrête le monde de demain ? Les socialistes européens face à la question coloniale, Quentin Gasteuil
- Les archives de l’Internationale communiste et l’invention d’un possible, entre traces et espérances (1919-1922), Serge Wolikow