L’économie du bonheur

Nos sociétés ont fait du bonheur une idée neuve, presque un devoir. Le bonheur de l’individu est devenu l’objectif suprême des choix politiques. Mais peut-on mesurer quelque chose d’aussi subjectif et impalpable que le bonheur ? L’analyse de Claudia Senik pour la Cité des livres.

La croissance rend-elle les gens plus heureux ? Dans le cas contraire, faut-il opter pour la décroissance ou, du moins, mesurer le bien-être au-delà du PIB ? La France, pays objectivement riche, souffre-t-il d’un « déficit de bonheur » ?Claudia Senik est professeur à l’université Paris-Sorbonne et à l’École d’économie de Paris. Auteur de nombreux articles de référence, elle est l’une des spécialistes internationales de l’économie du bien-être et de l’économie comportementale. Elle est interrogée pour son dernier ouvrage L’économie du bonheur (Seuil/ République des idées) par Eric le Boucher de Slate.

 

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