Alors que le Kosovo envisage de déposer sa candidature d’adhésion à l’Union européenne d’ici à la fin de l’année et que le pays pourrait bénéficier d’une libéralisation des visas pour ses ressortissants voyageant dans l’UE au même titre que les autres pays des Balkans occidentaux dès 2023, le pays a fait face à des incidents ces dernières semaines dans des régions où une minorité serbe qui y réside refuse l’indépendance du pays, appuyée par la Serbie, la Russie et cinq États membres de l’UE qui ne reconnaissent pas le Kosovo. Bardhyl Dobra, vice-ministre de l’Intérieur du Kosovo et chercheur à l’université de Gand, décrypte les enjeux et présente les mesures prises par le gouvernement.
Il est interrogé par Florent Marciacq, co-directeur de l’Observatoire des Balkans de la Fondation Jean-Jaurès.