Le sport est politique. Alors que le Kosovo n’est toujours pas reconnu par certains États au sein de la communauté internationale, le sport a été utilisé par le pays comme outil pour revendiquer sa souveraineté en intégrant les instances sportives internationales, notamment le Comité olympique et la FIFA. Pour Juan Manuel Montoro, chercheur, journaliste et co-auteur d’une étude intitulée Kosovo’s Sport Diplomacy, le sport est ainsi le terrain de jeux où se cristallisent les conflits et les alliances géopolitiques.
Il est interrogé par Florent Marciacq, directeur de l’Observatoire des Balkans de la Fondation Jean-Jaurès.
L’entretien est en anglais.