D’abord faire en sorte que les textes en vigueur sur la liberté syndicale soient respectés : c’est la proposition de Bernard Thibault pour faire respecter la démocratie dans l’entreprise. Pour les « 100 jours pour la démocratie » de la Fondation Jean-Jaurès, Bernard Thibault, membre du Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT) et ancien secrétaire général de la CGT, nous livre ses réflexions sur le rapport entre « démocratie » et « entreprise ».
L’entreprise apparaît souvent comme l’un des lieux où la démocratie a du mal à s’exercer. Pourtant, ces deux notions ne sont pas antinomiques, et la démocratie dans l’entreprise participe du fonctionnement démocratique d’un pays, d’abord par un dialogue social de qualité et le respect des droits.