La crise actuelle montre combien la mondialisation et sa volonté uniformisatrice génèrent des effets désastreux.
Il ne faut pas penser de réponse complète à la globalisation. La tyrannie que la globalisation exerce par l’exigence de taux de rentabilité spéculatifs et par un caractère virtuel qui rompt avec toute référence économique et sociale ravive les débats sur l’usure. Après avoir concerné l’asservissement possible des individus, l’usure renaît sous la forme injurieuse du mépris de l’intérêt général. Si beaucoup prônent aujourd’hui la régulation du capitalisme financier, ils ne pourront éviter d’affronter cette question du retour d’une nouvelle forme d’usure pesant sur le financement de l’économie.