En 2022, la Fondation Jean-Jaurès a mis au jour un bel ensemble de documents d’archives inédits de Jules Guesde, fondateur avec Jean Jaurès du Parti socialiste en France. Jean-Numa Ducange, spécialiste de l’histoire du socialisme et des gauches européennes, les a parcourus en avant-première et en analyse l’intérêt qu’ils représentent pour la recherche.
Commençons par signaler qu’il n’existe toujours pas – aussi étrange que cela puisse paraître – de véritable histoire de référence de la Section française de l’Internationale ouvrière entre 1905 et 1914. Surtout, certains fonds d’archives inédits peuvent nous permettre d’éclairer avec un regard nouveau certains aspects de cette histoire. Une des pièces manquantes demeure l’absence d’archives de Jean Jaurès : nous ne disposons de documents signés de sa plume que par des fonds indirects (par exemple ses lettres à tel ou tel correspondant, des manuscrits que l’on peut retrouver ici et là chez des personnes privées…). Il y a quelques années, la Fondation Jean-Jaurès a reçu le fonds Pierre Renaudel, le successeur de Jean Jaurès à la tête de L’Humanité en août 1914, qui contient des documents précieux et utiles1Voir Thierry Mérel, « La Fondation Jean-Jaurès et le fonds Renaudel », Fondation Jean-Jaurès, avril 2016.. Une partie de ce fonds d’archives a été numérisé grâce aux fonds du projet Eurosoc de l’université de Rouen.
C’est un fonds d’une tout autre ampleur que la Fondation Jean-Jaurès est en train de valoriser : un volumineux ensemble de documents relatifs à Jules Guesde (1845-1922). Rappelons brièvement l’importance de ce dernier pour l’histoire du socialisme. Principal fondateur du Parti socialiste en 1905 avec Jean Jaurès, il met en place le premier parti ouvrier de l’histoire contemporaine (le Parti ouvrier français, POF), créé entre 1879 et 1882. Guesde est par ailleurs considéré comme un des introducteurs du marxisme en France2Voir Jean-Numa Ducange, Jules Guesde. L’anti-Jaurès ?, Paris, Armand Colin, 2017 ; traduction en anglais, avec quelques ajouts : Jules Guesde. The Birth of Socialism and Marxism in France, New York, Palgrave, 2020.. Son héritage est controversé. Au nom d’une vision stricte de la lutte des classes, il refusa de soutenir la cause du capitaine Dreyfus, non par antisémitisme, mais parce que celui-ci était un militaire, à une époque où le souvenir de la répression de la Commune de 1871 était encore vif. Par ailleurs, son marxisme se combinait à une approche très pragmatique des réalités politiques, lui valant des accusations d’opportunisme. Guesde fut également ministre en 1914 dans le contexte de l’Union sacrée : il a donc été voué aux gémonies par ceux qui s’opposaient à la guerre. Enfin, il choisit de rester avec Léon Blum au Parti socialiste, refusant les conditions des bolcheviks, rendant complexe sa place dans la mémoire communiste. Mais, face à cette légende noire, on trouve également des éléments à mettre à son actif : Guesde fut un orateur hors pair, une des grandes figures de la Chambre des députés, un dirigeant sensible à la cause des femmes quand d’autres s’en désintéressaient complètement et, surtout, un homme d’organisation de premier plan, capable de s’entourer de fidèles et de bâtir un parti structuré et hiérarchisé qui fonctionne, malgré des difficultés, au jour le jour. Aussi, quoi qu’on en pense, il demeure un personnage clé sans qui la naissance et même l’évolution du Parti socialiste sont incompréhensibles.
Il existait depuis des décennies un important fonds Jules Guesde à l’Institut international d’histoire sociale (IISG) d’Amsterdam, transmis par les proches de Guesde (Bracke, Édouard Fortin et Charles Bonnier)3Voir la collection numérisée sur le site de l’IISG d’Amsterdam : « Jules Guesde Papers »., qui a servi de fonds principal pour plusieurs travaux sur l’introduction du marxisme en France, notamment pour notre biographie de 20174Jean-Numa Ducange, Jules Guesde. L’anti-Jaurès ?, op. cit.. Ce fonds d’Amsterdam est celui que, initialement, la SFIO avait conservé. Le parti l’avait acquis en 1932 auprès de la famille, puis l’avait confié en 1938 à la branche parisienne de l’IISG, qui s’imposait alors comme le grand centre européen d’archives socialistes. La SFIO passa un accord avec l’IISG pour la conservation de ce fonds, qui fut enrichi par divers papiers et correspondances relatifs à Guesde que l’Institut récupéra ponctuellement.
D’autres fonds secondaires permettent d’avoir des éléments précieux ; ainsi celui de Charles Dumas, directeur de cabinet de Guesde lorsqu’il était ministre en 1914, conservé à La Souvarine5Voir le site internet de la bibliothèque d’histoire sociale de Nanterre dite « La Souvarine », intégrée aux archives départementales des Hauts-de-Seine., ou encore celui du Parti socialiste déposé aux archives départementales du Nord6Les archives locales des sections du Parti ouvrier du Nord sont consultables dans le fonds du Parti socialiste déposé aux archives départementales du Nord.. Nous savions par la médiation des travaux de Claude Willard, historien ayant réalisé un magistral travail sur l’implantation des guesdistes en France7Claude Willard, Les Guesdistes, Paris, Éditions sociales, 1965., qu’il existait au moins un autre fonds demeuré dans la famille Guesde. Ce fonds était ponctuellement cité par Willard dans ses travaux ; il avait même servi de base, avec d’autres, à un précieux recueil d’édition de textes publié aux Éditions sociales en 1981, La Naissance du Parti ouvrier français8Jules Guesde et Paul Lafargue, La Naissance du Parti ouvrier français, correspondance inédite réunie par Émile Bottigelli, présentée et annotée par Claude Willard, Paris, Éditions sociales, 1981.. Mais les historiens avaient perdu trace de ce fonds, et les raisons pour lesquelles il a été conservé dans le cadre familial restent à éclaircir. En 2015, lors d’un entretien, Claude Willard nous avait confié ne plus avoir de contact avec la famille, et nos recherches n’avaient pas permis alors d’avancer. La publication de la biographie de Jules Guesde en 2017 a déclenché une première prise de contact avec Richard Guesde, arrière-petit-fils de Jules Guesde et propriétaire du fonds9Jules Guesde eut un premier fils, Mario (1875-1960), militant du POF. Celui-ci eut lui-même un fils, Jules Mario (1912-1974), qui hérita de ce fonds d’archives. Richard Guesde est le fils de Jules Mario. Voir notamment la biographie de Mario Guesde dans Le Maitron., qui a autorisé ensuite son exploitation scientifique par la Fondation Jean-Jaurès en 2022.
Une richesse documentaire rare
Ce fonds – nous pesons nos mots – est d’une richesse exceptionnelle. En premier lieu, par le nombre de documents qu’il réunit : ce sont des centaines de correspondances, avec une série d’autres documents de nature diverse. Sur la période concernée (des années 1860 au lendemain de la Première Guerre mondiale), il s’agit de la découverte la plus importante depuis des décennies sur le sujet concerné.
Pour partie, sa sous-exploitation est énigmatique. Ce fonds a bien été consulté par Claude Willard à plusieurs reprises, des années 1960 jusqu’à 1980 au moins. D’ailleurs, tel qu’il a été récupéré en 2022, il contient de nombreuses annotations de Claude Willard sur des chemises regroupant nombre d’archives par thème, facilitant le dépouillement de l’ensemble. Au-delà de Guesde, du guesdisme et de l’histoire du Parti socialiste, certains documents conservés retiennent particulièrement l’attention du chercheur. Plusieurs grands noms du socialisme international apparaissent en effet : alors que nous disposions dans le fonds d’Amsterdam déjà d’un volume de correspondance significatif, avec des figures du socialisme international, le fonds Richard Guesde apporte un complément volumineux… et inattendu. Si le contenu de ces documents n’apporte pas de « révélations » susceptibles de chambouler de fond en comble ce que nous savions des rapports entre Guesde et les autres socialistes européens de l’époque, assurément des apports réels peuvent être attendus de recherches à venir qui exploiteront ce fonds. On pourra par exemple étudier dans le détail son échange de lettres avec Wilhelm Liebknecht, un des pères fondateurs de la social-démocratie allemande, ancien participant aux révolutions de 1848. Plus frappante encore est la présence de lettres de personnalités de grande renommée : on repère une lettre inédite et éclairante de Karl Marx sur le Parti ouvrier adressée à Guesde10Cette lettre paraîtra dans une prochaine livraison de la revue Actuel Marx (PUF) en 2023 (n° 73)., ou encore quelques courriers de Rosa Luxemburg, Clara Zetkin, Georges Plekhanov, Véra Zassoulitch, Émile Vandervelde, Eduard Bernstein… Certains échanges avec des militants russes en exil à Genève sont particulièrement fouillés, avec même des allusions à Lénine, alors largement inconnu des socialistes français. On notera que ce fonds contient également une partie de la correspondance entre Charles Bonnier, un intellectuel proche de Guesde, connaisseur du marxisme et ami personnel de Friedrich Engels11Par exemple, une lettre d’Engels à Bonnier (datée du 21 décembre 1889) n’est pas reproduite dans l’édition scientifique des œuvres de Marx et Engels en langue originale (Marx-Engels-Gesamtausgabe ; les volumes sont désormais édités par De Gruyter)..
Plus attendu (mais, là encore, le nombre de documents inédits est important), on trouve aussi un échange de lettres avec l’autre grand ténor du guesdisme, Paul Lafargue, à propos de la préparation et du déroulement de plusieurs congrès. On repère par ailleurs des courriers contenant des commentaires sur les développements récents de l’industrie et les changements à l’œuvre dans le capitalisme, montrant un souci prononcé pour le suivi de l’évolution de la situation économique, permettant d’avoir un regard plus nuancé sur ce que l’historiographie retient généralement des guesdistes. Le fonds Richard Guesde contient par ailleurs un ensemble de lettres entre Paul Lafargue et Gustave Delory, le premier maire socialiste de Lille, élu en 1896. Il n’est pas surprenant par ailleurs de retrouver une série de courriers de fidèles de Jules Guesde, comme Adéodat Compère-Morel ou Marcel Cachin.
Ce fonds est loin de se limiter à des échanges avec des dirigeants nationaux et internationaux. Dans ces archives est conservé un ensemble relatif à la construction du Parti ouvrier dans les années 1880-1890 (soit l’origine d’une des branches du futur Parti socialiste). Il permet de mieux appréhender la vie concrète de l’organisation aux quatre coins du pays. Est par exemple décrit dans plusieurs documents un projet d’extension de la fédération socialiste du Nord de la France et, partant du département du Nord, englobant une partie du territoire jusqu’à Beauvais et Rouen (on discute même de la possibilité d’intégrer la Belgique à ce vaste ensemble industriel). Signalons aussi quelques manuscrits significatifs en lien avec le journal L’Égalité (le premier journal marxiste en France, fondé par Guesde et Lafargue) et son groupe d’animateurs, qui permettent de disposer de renseignements sur les aspects matériels et contractuels relatifs à l’édition, l’impression et la diffusion. À noter aussi, un ensemble de lettres de socialistes européens et américains commentant les qualités et défauts de L’Égalité, permettant d’éclairer la façon dont se constituent des réseaux internationaux socialistes via la presse.
À partir de là, si l’on ne dispose pas d’un historique précis sur la façon dont ce fonds a été constitué, on peut émettre l’hypothèse qu’il a été pensé comme un ensemble devant accueillir tout ce qui avait trait au Parti ouvrier français. Le fait de réunir des archives de l’organisation avec des papiers d’intellectuels du parti comme Bonnier ou Lafargue l’indique très clairement : c’est tout l’univers du POF qui est documenté, des détails les plus pratiques aux échanges théoriques entre les ténors du parti et les grandes autorités de la social-démocratie allemande.
Les différentes facettes de la vie de Jules Guesde
Sur et de Jules Guesde à proprement parler, on repère une série de manuscrits inachevés, parfois des brouillons d’articles ou de brochures. Ils apportent quelques éléments sur la façon dont le député de Roubaix travaillait. On peut citer également, pêle-mêle : des réclamations diverses lorsqu’il était député (accusations d’escroquerie, demandes d’aide pour des travailleurs au chômage ou d’intervention de maires proches de sa sensibilité politique afin d’obtenir des moyens pour agrandir un bâtiment public), des lettres de plusieurs administrés pour le remercier de son action… comme des plaintes de ne pas avoir de nouvelles de sa part ! De même, des correspondances plus « techniques » avec l’étranger fournissent quelques indications précieuses sur les liens avec les socialismes frontaliers (le socialisme belge, notamment). Guesde était par ailleurs gravement atteint de plusieurs pathologies, et sa vie publique en a été profondément affectée (il manquait souvent des congrès clés). Quelques traces de ces difficultés se retrouvent : ainsi, une lettre du conseil national du POF appelle à une souscription pour aider matériellement Jules Guesde.
Relevons également une masse documentaire non négligeable relative à ses premiers engagements des années 1870 : une correspondance autour du journal Les Droits de l’homme de Montpellier, où il résidait et militait au moment de la Commune. Des échanges fournis au cours de ces années avec Armand Barbès, James Guillaume, Élisée Reclus, Gustave Lefrançais sont ainsi à relever. Une correspondance nourrie avec Prosper-Olivier Lissagaray devra être étudiée par les spécialistes de la période. On trouve également une série de documents sur ses mois d’exil en Suisse, alors qu’il professait des opinions anarchistes. À noter, une belle lettre de l’éditeur Maurice Lachâtre adressée à Guesde à propos de son « livre rouge » sur la Commune (1875). Pour cet ensemble des années 1870, le temps a affecté une partie des documents, devenus malheureusement difficiles à déchiffrer.
Enfin, une correspondance familiale très fournie, avec de nombreuses lettres de Guesde adressées à sa « mère chérie » ou à sa « bien-aimée » Mathilde (sa première femme italienne) se détache, complétant les manques du fonds de l’IISG d’Amsterdam. Ces lettres reçues par sa mère et sa femme, qui ont probablement rejoint le fonds après sa mort, confirment une certaine unité d’un fonds « Guesde-POF », constitué probablement en plusieurs étapes post mortem. On trouve d’ailleurs quelques documents – peu nombreux mais significatifs – sur les années 1940 et 196012Par exemple une lettre de 1969 de la Société des amis de Léon Blum..
Et Jean Jaurès ?
En toute logique, un tel fonds pourrait contenir des documents inédits de et sur Jean Jaurès. Mais ceux qui connaissent la trajectoire et les pratiques du célèbre député de Carmaux savent que Jaurès écrivait relativement peu de lettres (surtout comparé à ses contemporains, à commencer par Guesde). Cela étant dit, sans être une moisson exceptionnelle, ce que contient le fonds Richard Guesde, rapporté aux lettres de Jaurès dont nous disposons, n’est pas anecdotique. Claude Willard avait signalé en 1965 que ce fonds contenait quelques lettres de Jaurès relatives à l’Histoire socialiste de la France contemporaine. Les tenants et aboutissants de cet échange étaient déjà bien connus : Jaurès souhaitait associer Guesde à sa vaste entreprise d’histoire de France, en lui confiant une partie sur l’histoire de la Révolution française (sur la Convention nationale de 1792 à 1794). Guesde refusa. Par manque de temps ? Pour des raisons liées à des divergences idéologiques ? Les diverses hypothèses demeurent. Mais nous disposons désormais des quelques lettres que Jaurès a envoyées à Guesde à ce propos. On y apprend que celui-ci avait bien initialement accepté de participer à l’aventure, avant de se rétracter. Surtout, on voit combien Jaurès revient à la charge après le refus de Guesde, espérant encore le rallier. À une époque (autour de 1900) où la division ravageait les rangs socialistes, Jaurès souhaitait faire de son Histoire un lieu où l’unité socialiste aurait pu s’exprimer. Par ailleurs, Jaurès est évidemment présent dans de multiples correspondances. Un travail approfondi sera nécessaire pour mesurer l’apport scientifique sur ce point. Mais on peut déjà signaler que le nom de Jaurès apparaît tant dans les courriers des fédérations de base du Parti ouvrier que dans les échanges préparatoires aux grands congrès de l’Internationale socialiste. L’enjeu du rapprochement entre Guesde et Jaurès semble être au cœur des préoccupations de plusieurs fédérations en région à la fin des années 1890, alors même que leurs divergences théoriques éclataient au grand jour. Quelques photographies rares – certaines semblent être inédites depuis l’époque – permettent également de glaner des éléments biographiques supplémentaires sur le célèbre tribun. Enfin, et sans exclusive, les conflits internes dans le journal L’Humanité (fondé par Jaurès en avril 1904) sont détaillés ; les rivalités mêlent des enjeux de positionnement personnel et de divergences sur la façon dont on doit diriger un journal « ouvrier ». Bref, l’ombre de Jaurès plane en permanence dans ces archives : les relations entre les deux tribuns, tantôt alliés, tantôt adversaires, pourront être éclairées sous un nouveau jour13Ces archives seront par exemple mobilisées dans notre biographie de Jean Jaurès, à paraître en 2024 aux éditions Perrin..
- 1Voir Thierry Mérel, « La Fondation Jean-Jaurès et le fonds Renaudel », Fondation Jean-Jaurès, avril 2016.
- 2Voir Jean-Numa Ducange, Jules Guesde. L’anti-Jaurès ?, Paris, Armand Colin, 2017 ; traduction en anglais, avec quelques ajouts : Jules Guesde. The Birth of Socialism and Marxism in France, New York, Palgrave, 2020.
- 3Voir la collection numérisée sur le site de l’IISG d’Amsterdam : « Jules Guesde Papers ».
- 4Jean-Numa Ducange, Jules Guesde. L’anti-Jaurès ?, op. cit.
- 5Voir le site internet de la bibliothèque d’histoire sociale de Nanterre dite « La Souvarine », intégrée aux archives départementales des Hauts-de-Seine.
- 6Les archives locales des sections du Parti ouvrier du Nord sont consultables dans le fonds du Parti socialiste déposé aux archives départementales du Nord.
- 7Claude Willard, Les Guesdistes, Paris, Éditions sociales, 1965.
- 8Jules Guesde et Paul Lafargue, La Naissance du Parti ouvrier français, correspondance inédite réunie par Émile Bottigelli, présentée et annotée par Claude Willard, Paris, Éditions sociales, 1981.
- 9Jules Guesde eut un premier fils, Mario (1875-1960), militant du POF. Celui-ci eut lui-même un fils, Jules Mario (1912-1974), qui hérita de ce fonds d’archives. Richard Guesde est le fils de Jules Mario. Voir notamment la biographie de Mario Guesde dans Le Maitron.
- 10Cette lettre paraîtra dans une prochaine livraison de la revue Actuel Marx (PUF) en 2023 (n° 73).
- 11Par exemple, une lettre d’Engels à Bonnier (datée du 21 décembre 1889) n’est pas reproduite dans l’édition scientifique des œuvres de Marx et Engels en langue originale (Marx-Engels-Gesamtausgabe ; les volumes sont désormais édités par De Gruyter).
- 12Par exemple une lettre de 1969 de la Société des amis de Léon Blum.
- 13Ces archives seront par exemple mobilisées dans notre biographie de Jean Jaurès, à paraître en 2024 aux éditions Perrin.