La crise ouverte dans la recherche publique s’éloigne, tant mieux ! Mais, naturellement, les problèmes sont devant. Les acteurs principaux l’ont compris, lesquels ont commencé à établir leurs (pro)positions et, quelquefois déjà, à les exposer : les chercheurs scientifiques ; quelques « représentants » de l’économie ; des ONG autour de quelques sujets précis…
Dans cette dynamique, toutes les contributions à la réflexion pour l’action participent d’un enrichissement collectif : les innombrables réflexions sur l’organisation, stricto sensu, de la recherche, que nous lisons jour après jour ; les exercices de réflexion prospective…
Cette contribution sur la recherche et l’innovation – réflexion politique – arrive donc à son heure ! À l’heure, précisément, où « le politique », à l’écoute des acteurs, va devoir commencer à formaliser l’intérêt général (par la loi ou par d’autres moyens de l’action publique).
Ce rapport est le fruit d’un travail patient, résolument tourné vers l’avenir, engagé au début de l’année 2003 autour de femmes et d’hommes à l’expérience reconnue et aux compétences variées, qui rappelle que les outils spécifiques du « politique » sont attendus dans ces domaines : une méthode ; un pacte à refonder ; un service public revisité, comme fer de lance du renouveau ; des choix de défis pour faire écho à des enjeux, guidés par un cap.