Le séminaire Socialisme 2014-2015 proposé par la Fondation, l’OURS et le Centre d’histoire sociale (Université Paris 1) est consacré à la question de la sociabilité militante. Grégory Hû s’interroge pour cette deuxième séance sur les enseignants et leur relation avec le Parti socialiste.
Chercheur associé au laboratoire SAGE et docteur en science politique de l’Université de Strasbourg, il a soutenu en septembre 2014 une thèse intitulée « Les roses déracinées. Transformations du recrutement du personnel socialiste : des logiques sociales aux logiques politiques (fin XIXème – 2012) », sous la direction d’Hélène Michel. Notre séminaire s’intéresse cette année à ce qui rassemble des militants dans leur conception de la vie en société et fait lien dans la communauté partisane, en partant des socialistes mais en allant au-delà dès cette deuxième séance. Pour nourrir nos réflexions, nous avons invité des chercheurs qui dans le cadre de leurs travaux récents ont croisé le monde militant socialiste à différentes époques, dans divers lieux et dans différentes situations. Ces regards parfois décalés, d’hier à aujourd’hui, sur leurs attentes, espoirs, déceptions, visent à interroger les évolutions de l’engagement, et les adaptations – ou non – des organisations partisanes aux attentes de ceux qui s’y trouvent, qui les rejoignent ou les quittent.