Au moment où le Président-candidat fustige chômeurs et bénéficiaires du RSA, Benjamin Griveaux démonte, point par point, les clichés sur l’assistanat, diagnostique l’échec de notre modèle de protection sociale et fait six propositions parfois décapantes pour un « Etat d’investissement social » performant.
Le modèle social français est menacé et la droite a trouvé les coupables. Les « assistés », volontiers décrits comme passant leurs journées à se prélasser devant un écran plat financé par leurs allocations, mettraient la république en péril !
Finie l’opposition entre travailleurs et chômeurs. C’est désormais le conflit entre les déclassés et les assistés, entre les working poors et ceux qui n’ont plus rien, que la droite instrumentalise. Quant à la gauche, elle se laisse – une nouvelle fois ? – dicter les termes du débat.
Élu de terrain et expert des questions sociales, Benjamin Griveaux veut faire un sort aux caricatures. Non, les bénéficiaires de minima sociaux ne gagnent pas plus en restant chez eux qu’en allant travailler. Non, la France n’est pas, et de loin, le pays européen le plus généreux avec les personnes défavorisées. Non, les étrangers ne débarquent pas par milliers pour bénéficier de notre système d’aides sociales.
Dénonçant le choix français de la pauvreté, il ouvre le débat sur la place des droits de l’homme pauvre dans une république construite autour de la solidarité et non de la charité. Il propose six mesures concrètes et inédites pour refonder notre État providence à bout de souffle. Et dessine ainsi les contours d’un « État d’investissement social » performant.