Mes convictions. L’Allemagne et la social-démocratie dans le nouveau monde

Après dix-neuf années d’opposition, le SPD gagne les élections législatives. Grâce à Gerhard Schröder, leader considéré comme dynamique, pragmatique et médiatique. Grâce, aussi, à Helmut Kohl, chancelier perçu comme usé et incapable d’endiguer la hausse du chômage.

2002. A l’occasion des élections allemandes, la Fondation Jean-Jaurès publie un recueil de textes de Gerhard Schröder – pour la plupart écrits, ou prononcés, dans l’année écoulée. Ils concernent à la fois la mondialisation et l’Europe, le rôle de l’Etat et de la société civile, la réforme du marché du travail.
Ces textes sont bien sûr ceux d’un Allemand, et qui plus est d’un Allemand de la génération de l’après-guerre. Ils ont donc une dimension purement nationale qu’il convient de prendre en compte. C’est vrai, par exemple, lorsqu’il s’agit de penser, ou de repenser, les responsabilités internationales de l’Allemagne. C’est vrai également lorsqu’il s’agit de transposer, en France, des concepts chargés d’un sens différent de part et d’autre du Rhin – ainsi de ce que Gerhard Schröder appelle le « Mitte » et dont la traduction littérale en « centre » serait politiquement réductrice. Mais ces textes sont aussi ceux d’un socialiste et d’un Européen.
Après une séquence électorale marquée, en quelques mois, par les défaites de la gauche au pouvoir en Italie et au Portugal, au Pays-Bas et en Autriche, au Danemark et en France, après les Notes consacrées notamment à Lionel Jospin et à Tony Blair, cette publication marque une continuité dans la volonté de voir la Fondation Jean-Jaurès faire connaître l’état des réflexions des grands leaders de la social-démocratie européenne et participer au nécessaire effort du renouvellement de la pensée.

Sur le même thème