Les Etats-Unis devraient susciter moins de réflexes et soulever plus de réflexion. Or, comme l’écrit Ezra Suleiman, « tout se passe comme si les bouleversements actuels du monde et les interrogations qu’ils suscitent convergeaient vers une sorte d’ennemi commun qui concentre tous les défauts : impérialisme culturel, capitalisme triomphant, domination diplomatique, règne de la bouffe, hégémonie de la langue ».
Les Etats-Unis, notre meilleur ennemi ? L’analyse est juste, au sens de judicieuse. Mais la cible est-elle juste, au sens de bien ajustée ?