Les « vases communicants » du changement : de la nécessité d’une réforme des partis en Roumanie

C’est une « bizarrerie » de la politique roumaine d’aujourd’hui : il existe un déséquilibre paradoxal et important entre le poids des partis et le rôle social que l’électorat a souhaité leur attribuer.

Les élections présidentielles du 6 décembre 2009 ont été remportées par le président sortant Traian Basescu, qui bénéficie de 50,33 % des voix au deuxième tour, après avoir obtenu 32,44 % au premier tour. Il était soutenu par le Parti Démocrate Libéral (PD-L), un ex-parti social-démocrate devenu conservateur quatre ans auparavant – c’est une des surprises de la démocratie « originale » roumaine – et qui était aussi le principal parti au gouvernement. Au deuxième tour des présidentielles, le président Basescu a battuMircea Geoana, qui a obtenu 49,67 % des voix (31,15 % au premier tour). Mircea Geoana est le président du Sénat ; il dirige le Parti Social-démocrate (PSD), seul représentant significatif de la gauche en Roumanie. De décembre 2008 à octobre 2009, le PSD était le second parti du gouvernement.

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