Pour la première fois, la droite a désigné son candidat à la présidentielle par des primaires ouvertes. Comment François Fillon, en s’imposant largement, a-t-il déjoué tous les pronostics ? Un sondeur et un géographe croisent leurs regards pour décrypter les ressorts de cette victoire surprise et en analyser les logiques sociales et géographiques.
SOMMAIRE DE L’ESSAI
Introduction
La surprise du premier tour
Sarkozy et le FN
Juppé et la gauche
La participation des électeurs de gauche et du FN
Les effets de halo
Le vote Fillon au centre du jeu
La dynamique Fillon
La primaire : un mode de scrutin favorisant des dynamiques électorales d’ampleur
Les ressorts de la dynamique Fillon
Des transferts progressifs en provenance des électorats de ses trois principaux rivaux
Les cibles de Fillon
Les chasseurs : un électorat très courtisé
L’effet de fief et le poids du soutien d’élus
Un effet de fief puissant pour les deux finalistes
L’impact contrasté des soutiens locaux
Un corps électoral inhabituel
Des électeurs âgés
Des électeurs urbains et riches
Les exemples de Bordeaux, de Strasbourg et de la région parisienne
Fillon et les catholiques
François Fillon a fait signe aux catholiques de droite
L’électorat catholique LR s’est davantage mobilisé pour François Fillon
Une prime à François Fillon dans des terroirs catholiques
Une comparaison générale de la pratique catholique et du vote pour François Fillon
Le vote Fillon et la tradition religieuse
Le vote Fillon et la pratique récente du catholicisme
Les catholiques LR et les autres catholiques
Le second tour amplifie la dynamique Fillon
Des variations de participation entre le premier et le second tour contrastées selon les régions
La progression de Fillon entre les deux tours
La faible progression de Juppé au second tour
Le durcissement des clivages politiques au second tour
Conclusion
De quoi le fillonisme est-il le nom ?
Annexe
Dans les médias :
« Primaire à droite : les ressorts du vote Fillon décryptés », Isabelle Ficek (Les Échos, 17 janvier 2017)
« Comment François Fillon, que personne n’attendait, a-t-il pu l’emporter haut la main? », Jean-Laurent Cassely (Slate.fr, 17 janvier 2017)