En partenariat avec la revue Nouveaux Espaces latinos, la Fondation a participé à la réalisation d’un dossier consacré à « La France vue d’Amérique latine », qui interroge l’histoire des relations entre la France et l’Amérique latine et ce qu’il en est aujourd’hui.
La France fait-elle en 2022 sens en Amérique latine ? Elle a bénéficié, dans un passé plus ou moins récent, et jouit encore, d’un capital de sympathies. Sympathie culturelle, et parfois encore linguistique. Sympathie de proximité et d’empathie tissée de multiples histoires croisées. Sympathie mémorielle de solidarités géopolitiques spectaculaires : geste du général de Gaulle en 1969 ; geste du président Mitterrand en 1981. 1969, 1981, ont laissé un feuilleté de souvenirs, et d’initiatives qui ne sont pas négligeables. Mais que reste-t-il de ce legs en 2022 ?
Cette question a été posée à sept universitaires latino-américains, spécialistes en relations internationales dans leurs pays respectifs : l’Argentine, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Mexique, l’Uruguay et le Venezuela.
_ LA FRANCE VUE D’ARGENTINE. Une relation entre expectative et frustration
Juan Gabriel TOKATLIAN, professeur de relations internationales, vice-recteur de l’université Torcuato Di Tella-Buenos Aires
_ LA FRANCE VUE DU CHILI. Une éventuelle et ironique convergence entre la France universaliste et le nouveau Chili interculturel
Marcos ROBLEDO, professeur à l’INAP (Institut national d’administration publique) de l’Université du Chili, journaliste spécialiste de la défense et de la politique extérieure
_ LA FRANCE VUE DE COLOMBIE. La France, un partenaire respectable et crédible, mais distant
Juan Carlos RUIZ VÁSQUEZ, professeur de Relations internationales et de questions sécuritaires à l’Université du Rosario (Bogotá)
_ LA FRANCE VUE DU COSTA RICA. Un partenariat partagé avec la France serait porteur d’avenir
Luis Guillermo SOLIS RIVERA, ex-président de la République du Costa Rica, professeur visitant et directeur intérimaire du Kimberly Green Latin American and Caribean Center Florida International University
_ LA FRANCE VUE DU MEXIQUE. Un passé riche en coopérations potentielles, déçues par l’inconsistance française
Saúl ESCOBAR TOLEDO, économiste de l’UNAM, professeur à l’Institut national d’anthropologie et d’histoire, président de l’Institut d’études ouvrières Rafael Galvan
_ LA FRANCE VUE DE L’URUGUAY. La France est un référent toujours porteur d’avenir
Diego HERNÁNDEZ NILSON, professeur d’études internationales à l’université de la République, coordonnateur de l’Observatoire de politique extérieure de l’Uruguay
_ LA FRANCE VUE DU VENEZUELA. Une image historiquement amie aujourd’hui effacée
Sergio RODRÍGUEZ GELFENSTEIN, professeur à l’Institut des Hautes Études diplomatiques Pedro Gual du Venezuela, professeur à l’université centrale du Venezuela
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