La crise de notre démocratie est profonde et c’est l’adhésion au principe démocratique lui-même qui recule. Pour Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, il est temps de remettre en cause nos habitudes démocratiques: instaurer le régime présidentiel, faire confiance aux processus participatifs, instituer des contre-pouvoirs puissants – Parlement, collectivités territoriales, médias. À rebours des craintes et des postures, Émeric Bréhier fait le pari d’un régime présidentiel qui serait le moyen de refonder une démocratie des intermédiaires.
Table des matières
Introduction
Une préoccupation ancienne
Une crise permanente ?
Une crise de la participation généralisée
Une orientation présidentielle assumée
Pour un régime présidentiel
À vos propositions
Le tabou dualiste
La prégnance présidentielle
Pour un nouvel équilibre démocratique
Pour un régime présidentiel
Pour un Parlement renforcé
Accroître l’efficacité de la procédure parlementaire
Améliorer le processus d’amendement
Simplifier la procédure de la commission mixte paritaire
Amender la loi organique relative aux lois de finances
Renforcer le rôle des citoyens dans le travail parlementaire
Rendre toute leur pertinence aux questions d’actualité
De nécessaires régulations
Favoriser la création de missions parlementaires
Dresser le bilan des textes de loi votés
Rattacher la Cour des comptes au Parlement
Accroître les moyens dont disposent les parlementaires
Revoir l’organisation du travail parlementaire
Garantir les contre-pouvoirs
L’élection des parlementaires
Conséquences de la réduction du nombre de parlementaires
Quel mode de scrutin ?
Des médias
Des collectivités territoriales