Peut-on parler de « droitisation » de la société française ? Cette tendance traverse-t-elle toutes les sociétés européennes et quelle est la spécificité du cas français ? Ce phénomène soulève-t-il des questions taboues ? Le discours de la gauche est-il encore audible ? La Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Friedrich-Ebert proposent un éclairage complet.
La journée d’études du 5 juin 2013 fait débattre des universitaires français et européens et des responsables politiques de premier plan. Les échanges sont complétées par la présentation d’une grande enquête d’opinion menée dans sept pays. Avec ce colloque, la Fondation revient ainsi sur les thèmes qu’elle aborde depuis maintenant plusieurs années autour de la question des nouveaux clivages qui traversent la société française, et notamment les comportements électoraux des milieux populaires.
Revivez l’intégralité des débats en vidéos
1. Accueil et ouverture
François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, président du Groupe socialiste du Sénat
Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès
Présentation de l’enquête « France 2013 : les nouvelles fractures » (IPSOS-Cevipof-Fondation Jean-Jaurès-Le Monde) : Brice Teinturier (IPSOS)
2. Comprendre… La société française penche-t-elle vraiment à droite ?
Intervenants :
Gaël Brustier, chercheur en science politique
Laurianne Deniaud, ancienne présidente du Mouvement des jeunes socialistes
Caroline Fourest, journaliste et essayiste
Vincent Tiberj, politologue, Centre d’études européennes de Sciences Po
3. Comparer… Une tendance européenne ?
Présentation de l’enquête « Une droitisation des opinions européennes ? » : Jérôme Fourquet (IFOP)
Intervenants :
Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, député européen
Florence Haegel, politologue, Centre d’études européennes de Sciences Po
Ernst Hillebrand, directeur du département « Analyse de politique internationale », Fondation Friedrich-Ebert
4. Agir… Quelles réponses pour la gauche aujourd’hui ?
Introduction : Gérard Le Gall, politologue
Intervenants :
Bruno Le Roux, député de Seine-St-Denis, président du groupe socialiste de l’Assemblée nationale
Nonna Mayer, politologue, Centre d’études européennes de Sciences Po
Thierry Pech, directeur de la rédaction d’Alternatives économiques
François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, président du Groupe socialiste du Sénat
Synthèse conclusive : Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’Université Versailles St-Quentin, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès