Démocratiser les classes « prépa ». Le mythe à l’épreuve des politiques publiques

Si une volonté de démocratisation des classes préparatoires aux grandes écoles est affichée depuis au moins deux décennies, elle peine à se traduire dans les faits et les inégalités sociales persistent toujours en leur sein, alors que par ailleurs ces mêmes classes perdent en attractivité. Faut-il et, si oui, comment poursuivre l’effort de démocratisation de ce cursus ? S’appuyant sur des données institutionnelles et les résultats d’une enquête menée auprès de préparationnaires et d’enseignants, Tom Porcedo-Zimmermann dresse un état de lieux des leviers existants en matière d’ouverture sociale des classes préparatoires et formule des propositions pour une meilleure effectivité sur le terrain.

Table des matières

Avant-propos, par Pierre Mathiot, professeur de science politique à Sciences Po Lille

Introduction
Propositions

Les classes préparatoires aux grandes écoles : évolutions contrastées d’un système élitiste
Les classes préparatoires aux grandes écoles : raison d’être d’un système unique en Europe 
Entre conception malthusienne et volonté d’« ouverture sociale » : les évolutions du système des CPGE 

Le faisceau d’obstacles à la démocratisation du cursus
Où en est la démocratisation du système des CPGE ? 
La persistance de barrières socioculturelles et économiques 

Renouveler le paradigme : les propositions du rapport
Poursuivre le combat contre l’autocensure 
Repenser l’offre de formation 
Prolonger la réflexion 

Annexes
Annexe 1 : graphiques et tableaux 
Annexe 2 : enquête réalisée auprès d’étudiants en CPGE
Annexe 3 : liste des entretiens
Bibliographie

L’auteur :
Tom Porcedo-Zimmermann est étudiant en master 2 Affaires publiques à Sciences Po Lille.

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