Déclaration du conseil d’administration de la Fondation Jean-Jaurès

Le 24 avril prochain, le deuxième tour de l’élection présidentielle opposera donc Emmanuel Macron à Marine Le Pen.

En 2002, nous manifestions contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.

Quinze ans plus tard, en 2017, quand Marine Le Pen s’est qualifiée pour le second tour, nous avions également fait front.

Aujourd’hui, une fois encore, il faut se mobiliser.

L’extrême droite, quels que soient les atours dont elle se pare, reste l’extrême droite. Ses valeurs, son histoire, ses alliances, sa vision du monde, ses propositions, quels que soient les aménagements cosmétiques qui y ont été apportés, restent synonymes de mépris de la démocratie et de l’État de droit, de démantèlement de l’Union européenne, de xénophobie, de rejet des plus faibles. 

Cette extrême droite est aux portes du pouvoir. Tout doit être fait pour qu’elle n’y accède pas. Bien qu’il faille, en tant que fondation politique, nous interroger sur les raisons de l’ampleur des votes extrêmes, l’urgence est d’abord de faire obstacle à l’extrême droite le 24 avril. Cela signifie, pour chacune et chacun d’entre nous qui appartenons au camp républicain, une chose très simple et une seule : aller voter et voter Emmanuel Macron.

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