Selon le régime de Paul Kagame, le génocide des Rwandais tutsis aurait été planifié dès les premiers pogroms dans les années 1950 et préparé dans le cadre d’une idéologie ethno-nationaliste. Serge Dupuis déconstruit cette thèse de la planification et propose une autre lecture du génocide rwandais.
La légitimité internationale du régime du président Paul Kagame réside dans ce récit officiel. Serge Dupuis dénonce l’exploitation politique du génocide qui permet au régime de bénéficier d’aides financières conséquentes en dépit de sa politique autoritaire et de l’impunité des membres du FPR que le régime cautionne.