Si le choix énergétique du nucléaire de certaines autorités politiques relevait de la souveraineté stratégique, et cette source d’énergie semblant pour certains, face au dérèglement climatique, la « solution », la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011 aurait dû susciter un très large débat autour de la poursuite de ces choix.
Pierre Gras, docteur en histoire, chercheur à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon, et auteur de l’essai Industrie nucléaire et démocratie. Le cas du Japon, revient dans cet entretien sur les circonstances de l’accident de 2011 et sur l’opacité du choix nucléaire civil nippon. Il met également en avant l’absence de débat démocratique à ce sujet en France.
Il est interrogé par Alexandre Minet, directeur du secteur International de la Fondation.
