Dans leur dernier livre, Entre déclin et grandeur (Éditions de l’Aube, 2021), Thierry Keller et Arnaud Zegierman soulignent l’incroyable décalage entre le portrait du pays sinistré dépeint par la plupart des commentateurs et la vision bien plus positive qu’en a la majorité silencieuse. Ils nous plongent au cœur de la psyché hexagonale lors d’un débat animé par Zoé Reyners.
Si un extraterrestre faisait une revue de presse avant d’atterrir en France, ce qu’il lirait le pousserait très certainement à changer de cap. Tout est bon pour hystériser les débats en présentant chaque nouvel événement comme un symbole de déclin et réclamer ensuite un retour à la grandeur. Ne faudrait-il pas ranger la grandeur au rayon des accessoires dépassés qui nous empêchent d’avancer ?