De nombreuses élections, législatives et présidentielles, se sont tenues sur le continent en 2020 (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Malawi, Niger, etc.). Si l’organisation d’élections régulières est un rituel maîtrisé, celui-ci demeure néanmoins fortement marqué par de rares alternatives politiques réelles et par une mauvaise gouvernance souvent dénoncée. Autant d’éléments contribuant à éloigner les populations de la vie politique et à exacerber une société civile – et notamment ses organisations de jeunesse – qui rejette et condamne ces pratiques « démocratiques ».
Pour décrypter ces différents scrutins et en dégager des enseignements généraux afin de mieux appréhender l’évolution politique contrastée du continent, la Fondation a réuni différents membres de son Observatoire de l’Afrique subsaharienne :
- Moustapha Gano, doctorant malien, chercheur au Groupe de recherche en économie théorique et appliquée (Gretha) à l’université de Bordeaux,
- Stéphane Gompertz, diplomate, ancien ambassadeur (Autriche, Éthiopie), ancien directeur Afrique et Océan indien au ministère des Affaires étrangères,
- Pierre Jacquemot, universitaire, diplomate, ancien ambassadeur (Ghana, Kenya, République démocratique du Congo), enseignant à l’Institut d’études politiques de Paris.
La rencontre était animée par Alexandre Minet, coordinateur du secteur International de la Fondation.