Si l’écologie hérite en partie intellectuellement du communisme et du socialisme, sa propre spécificité historique, idéologique et politique est souvent peu connue. Dans un contexte d’urgence climatique, la dimension de critique sociale forte de sa pensée permet de renouveler l’analyse des contradictions du capitalisme tout en y insérant la question fondamentale du rapport à la « nature » et les enjeux géostratégiques liés à l’accès aux ressources, aux flux migratoires, etc. Comment alors les idées écologistes peuvent-elles nourrir et renouveler la gauche aujourd’hui ?
À l’occasion de la parution de Ce que la gauche doit à l’écologie (PUF, 2024), deux des trois auteur et autrice de l’essai, Christophe Fourel, économiste, spécialiste d’André Gorz, et Céline Marty, diplômée de Sciences Po et docteure en philosophie, en débattent lors d’une rencontre animée par Alexandre Minet, directeur du secteur International de la Fondation Jean-Jaurès.