Europe
En Republika Srpska, « le sécessionnisme est poussé à son paroxysme »
Florent Marciacq
A Banja Luka, la capitale de l’entité serbe de Bosnie, les nationalistes ont encore défilé en armes avec tambours et flonflons, mardi. Comme tous les 9 janvier, ils ont célébré la création de la Republika Srpska (RS), l’une des deux entités qui compose la Bosnie-Herzégovine depuis les accords de paix de Dayton, qui ont mis fin à la guerre et au génocide des Bosniaques en 1995. Milorad Dodik, le leader de ces Serbes orthodoxes, qui continue à célébrer des génocidaires et à nier les massacres, pousse toujours plus loin le risque de sécession, estime le codirecteur de l’Observatoire des Balkans de la Fondation Jean-Jaurès, Florent Marciacq.