Si la très grande instabilité politique, économique et sociale que connaissait la République démocratique du Congo depuis la fin de la Seconde guerre (1998-2002) s’est amoindrie depuis quelque temps, l’extrême fragilité de l’Etat et sa lente et chaotique construction ne laissent d’inquiéter les Congolais au premier chef mais également la communauté internationale. Les élections présidentielle et législatives prévues en novembre prochain constitueront alors un enjeu majeur quant à la structuration politique et administrative de l’Etat congolais.
Les 13 et 14 mai 2011, l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), parti de l’opposant historique Etienne Tshisekedi et membre de l’IS, en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès (représentée par Didier Chouat, ancien député) a organisé à Kinshasa un séminaire de formation de ses futurs candidats et cadres du parti autour des questions d’organisation et de contenu des campagnes électorales à venir. La première participation de l’UDPS aux scrutins nationaux (boycottés en 2006) rendaient d’ailleurs cette formation d’autant plus nécessaire.
Certaines difficultés liées au climat de tension politique pré-électorale et aux complications de déplacement pour les participants venus des différentes provinces n’ont pas pour autant empêché le bon déroulement du séminaire.
L’importance géostratégique régionale et continentale du Congo-Kinshasa accroît le besoin de stabilité interne et l’édification d’un Etat de droit viable. Il est à souhaiter que l’UDPS et son président puissent grandement y contribuer.
Pour lire le compte-rendu du séminaire :