Abstention record, déferlante eurosceptique, tel pourrait être le scénario catastrophe au lendemain des élections européennes du printemps 2014. Pour y échapper et sortir l’Europe de la crise, Claude Bartolone soumet des propositions « réformistes radicales ».
Dans ce dernier chapitre, Claude Bartolone évoque les propositions que les progressistes ont vocation à mettre en avant dans le cadre de la campagne des élections européennes de mai 2014. Elle se gagnera selon lui sur le terrain des « biens communs », ces domaines où l’Europe démontre sa plus-value et son utilité aux yeux des peuples européens. Quatre priorités devront être mises en avant : les grands projets européens en matière d’infrastructure, une politique industrielle capable de faire émerger des champions européens, la priorité à la recherche et à l’innovation, la transition énergétique qui sera un gisement de croissance et d’emplois. Il faudra orienter l’investissement vers ces projets par tous les moyens disponibles : politique budgétaire et monétaire, project bonds, mise en place d’un livret de développement durable européen, taxation des mouvements de capitaux spéculatifs notamment.