L’esprit clerc. Emile Combes ou le chemin de croix du diable

Si l’on consulte un dictionnaire traditionnel, le Petit Robert, que trouve-t-on? « Homme politique français (Rocquecourbe, Tarn, 1835 – Pons, Charente-Maritime, 1921) ». Docteur en théologie, il abandonna l’état ecclésiastique auquel il se destinait, étudia la médecine et se lança dans la politique.

Rallié au radicalisme, il fut successivement président du Sénat, (1894-1895), ministre de l’instruction publique (cabinet L. Bourgeois, 1895-1896) et président du Conseil après Waldeck-Roussseau (1902-1905). Sa politique anticléricale, qui aboutit à la loi de séparation de l’église et de l’Etat, provoqua une rupture du gouvernement républicain avec le Saint-Siège (juillet 1904). Combes démissionna (janvier 1905) après « l’affaire des fiches ».

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