La dynamique électorale en faveur de mouvements populistes distribués sur l’ensemble de l’axe gauche-droite s’est-elle confirmée lors des élections européennes de 2019, qui faisaient figure de test grandeur nature de la mesure de leur influence au sein de l’Union européenne ? Gilles Ivaldi, chargé de recherche CNRS (URMIS-Université de Nice), en décrypte les résultats en profondeur et analyse ainsi l’ancrage durable de ces formations dans le paysage politique européen.
Table des matières
Introduction
Variétés de populisme
Pas de réelle « vague » populiste en mai 2019
Un contexte moins favorable
Recul de la gauche populiste
Un populisme de droite consolidé
Le centro-populisme à la baisse
Quel poids pour les populismes en Europe ?
Une famille politique éclatée
Pouvoir d’influence plus que minorité de blocage
Vers une alliance des droites européennes ?
Les trois « R » du populisme global
Annexes
Résultats des partis populistes aux élections européennes de 2019