Dans le cadre de ses activités sur l’égalité femmes-hommes, la Fondation Jean-Jaurès, en partenariat avec la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS), participait à la 60ème session de la Commission de la condition des droits de la femme à l’ONU à New York.
Cette année, la Commission sur la condition des droits de la femme (CSW60) avait deux thèmes principaux : le premier a porté sur l’autonomisation des femmes et le lien avec le développement durable, le second sur l’élimination et la prévention de toutes formes de violence à l’égard des femmes et des filles.Dans le cadre de la préparation de la Commission, la Fondation Jean-Jaurès, représentée par Ghislaine Toutain, conseillère du Président, Amandine Clavaud, chargée de mission au secteur international, responsable Europe à la Fondation, et Monique Halpern, membre du conseil d’orientation de l’Institut Emilie du Châtelet, a participé à un petit-déjeuner de travail, le 14 mars, autour de la ministre des Familles, de l’enfance et des droits de la femme, Laurence Rossignol, l’ambassadeur de France à l’ONU François Delattre et l’ensemble des ONG françaises pour la défense des droits des femmes.La Fondation Jean-Jaurès et la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS) ont organisé à l’ONU à New York, en partenariat avec l’Internationale socialiste des femmes (ISF), le PSE-Femmes, et le gouvernement du Mali :
- un parallel event sur « Les femmes et le développement durable : renouer avec la société civile », le 15 mars de 8h30 à 10h, en présence notamment de Zita Gurmai, présidente du PSE-Femmes, Ouafa Hajji, présidente de l’ISF, Pia Locatelli, députée italienne, présidente d’honneur de l’ISF et Kadidia Touré Koné, représentante du RPM au Mali ;
- un side event sur « Agenda 2030 : paix, sécurité et élimination des violences contre les femmes », le 17 mars de 18h30 à 20h, en présence entre autres de Judit Tanczos, chargée de mission à la FEPS, Sangare Oumou Ba, ministre en charge de la promotion de la femme au Mali, Margarita Zapata, ancienne vice-présidente de l’ISF.
La Fondation était également partenaire du parallel event organisé par la Coordination française pour le lobby européen des femmes (CLEF), présidée par Françoise Morvan sur « Le respect des droits sexuels et reproductifs des filles et des femmes, y compris leur intégrité physique » où sont intervenues, le 14 mars de 15h30 à 17h, Danielle Bousquet, présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, Nicole Ameline, députée du Calvados, Pierrette Pape, directrice des politiques et campagnes au Lobby européen des femmes (LEF), Gwendoline Coipeault, Femmes solidaires, Moïra Sauvage de l’association « Excision, parlons-en ! » et Joanna Manganara de l’Alliance internationale des femmes.La Fondation Jean-Jaurès et la FEPS ont, d’autre part, organisé un dîner-débat, en marge des événements de la Commission à l’ONU, sur l’élection présidentielle américaine prévue en novembre 2016. L’occasion d’analyser le vote des femmes concernant les candidats républicains – Donald Trump, Ted Cruz – et démocrates – Hillary Clinton et Bernie Sanders – et d’évoquer leur place dans le milieu politique. Le débat s’est ainsi engagé entre Celinda Lake, qui a travaillé auprès d’Hillary Clinton, Layla Zaidane en charge de l’égalité femmes-hommes au Center for American Progress, Yasmina Ergas, directrice du Département Genre et politique publique à l’université de Columbia, Laurie A. Cumbo, élue à la ville de New York, présidente de la Commission sur les droits de la femme, Bettina Luise Rürup, directrice générale de la Friedrich Ebert Stiftung à New York, Iratxe Garcia Perez, députée européenne, présidente de la Commission sur les droits des femmes et de l’égalité des genres au Parlement européen, Zita Gurmai, présidente du PSE-Femmes.