Les élections européennes de 2019 ont vu un effritement sans précédent des partis sociaux-démocrates. Christine Pina, professeure de science politique (UCA/ERMES), et Cloé Ponzo, doctorante en science politique (UCA/ERMES), analysent en quoi ces élections n’ont constitué ni une rupture ni une exception et démontrent ainsi la grande perméabilité de ces scrutins européens à des enjeux de politique intérieure.
Introduction
La social-démocratie malmenée en Europe mais pas seule dans la tourmente…
Le poids de la social-démocratie s’affaiblit dans la représentation européenne
Une coalition PPE-S&D affectée
Des explications multiples, nécessairement partielles
Des situations nationales contrastées, entre enjeux européens et bousculement des configurations partisanes
Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni : un recul historique de la social-démocratie
Pays-Bas, Espagne et Portugal : la social-démocratie se maintient mais n’inverse pas la tendance européenne
Pologne, entre coalition anti-PiS et préparation des élections générales
Conclusion