De nombreuses régions agricoles africaines étaient déjà en difficulté lorsque les craintes de pandémie de la Covid-19 les ont brusquement enfermées. La crise sanitaire s’est ajoutée aux divers facteurs pénalisants au point de voir la situation alimentaire et nutritionnelle dans pratiquement tous les pays empirer dramatiquement. Cette crise de 2020-2021 peut-elle être l’occasion historique de réinventer des systèmes agricoles et alimentaires sains, souverains, tournés vers les demandes locales et régionales et renforcer la résilience pour l’avenir ? Pierre Jacquemot livre ses propositions dans un rapport.
Table des matières
Introduction
Le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
Pour relever le Défi Faim Zéro : deux visions
Des terres à cultiver, les limites à l’extension du foncier
Des acteurs de changement
Des femmes en milieu rural en quête d’autonomisation
Des jeunes ruraux en quête d’insertion
Les nouveaux « agrientrepreneurs »
Des innovations techniques, la recherche de la productivité
Le renouvellement du patrimoine semencier
L’irrigation incontournable
Des systèmes climato-intelligents
Deux innovations de rupture pour le monde rural
L’électrification
Les multiples ressources des TIC
Un crédit rural adapté : de nouveaux dispositifs
Une recomposition nécessaire
Des innovations financières
La connexion campagne-ville : des aires alimentaires métropolisées
Du côté de la demande alimentaire, la diversification
Du côté de l’offre, une variété d’opérateurs
Vers la fin du clivage ville-campagne
En guise de conclusion : des politiques autour de six chantiers
La responsabilisation des producteurs sera décisive
L’intensification restera incontournable
L’approche en termes de filières sera le bon
Le niveau territorial sera aussi le bon
La question du crédit se pose déjà en termes nouveaux
Une cohérence d’ensemble s’imposera aux États
L’auteur
Pierre Jacquemot, enseignant à l’Institut d’études politiques de Paris, est membre de l’Observatoire de l’Afrique subsaharienne de la Fondation Jean-Jaurès.
