Pour analyser la défaite aux élections européennes des sociaux-démocrates presque partout sur le continent, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Friedrich Ebert ont réuni leurs partenaires européens (fondations et think tanks).
Au-delà des explications nationales, aussi légitimes soient-elles, il a semblé nécessaire de s’interroger sur la simultanéité de cette défaite dans la plupart des pays de l’Union : la social-démocratie est-elle en panne ? Ses valeurs sont-elles obsolètes ? Pourquoi ne parvient- elle pas à tirer électoralement profit d’une situation économique qui marque pourtant la faillite d’une certaine conception du libéralisme à laquelle elle s’était opposée ? Des représentants de treize fondations et think tanks européens, parmi lesquels la Fondation Friedrich Ebert (Allemagne), la Wiardi Beckman Stichting (Pays- Bas), la Fondazione Italianieuropei (Italie) et le Renner-Institut (Autriche), ont pu exposer la situation des sociaux-démocrates dans leur pays et débattre des leçons à en tirer pour les prochaines échéances électorales avec des responsables politiques, des journalistes et des universitaires français. Retrouver la note de Gilles Finchelstein sur les élections européennes de 2009 Les sept paradoxes du 7 juin.Retrouver la situation dans plusieurs pays européens, grâce aux analyses de nos fondations partenaires: